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Montage du P-47 Thunderbolt de Francis « Gabby » GABRESKI

 

Le kit...

Et puisque le maquettisme rejoint toujours l’histoire je réaliserai le montage du dernier kit de P47D sorti récemment sur le marché à savoir le MiniArt P 47D RE 25 à l’échelle 1/48 réf 48001.

 

 

 

Kit MiniArt 48001

 

Revue de boite MiniArt 48001

 

 

Je ne vais pas me jeter comme un mort de faim (de plastique) sur le kit, mais je ne résiste pas à la tentation d'ouvrir cette grosse boîte ! Miniart ne déroge pas à sa règle habituelle du nombre de pièces, on en a pour son argent...Jusqu'à présent la référence du P-47 au 1/48 venait de chez Tamiya Pour l'avoir monté, je peux en témoigner, un vieux kit peu détaillé, mais un régal d'assemblage. Ci-dessous ce que j'en avais fait. Soyez indulgents c'était un de mes kits de reprise, avec ma première peinture alu à l'aéro...

 

 

Beaucoup de pièces donc, il suffit de regarder l'intérieur de la boite et de comparer la notice MiniArt à celle de Tamiya pour le cockpit par exemple :

 

 

La quantité c'est bien, mais la qualité, c'est pas mal non plus : la gravure et le rivetage sont dignes des toutes dernières productions modernes, voir le petit comparatif ci-dessous :

 

 

Le détaillage des sous-ensembles publié par MiniArt semble prometteur, reste à voir si les assemblages seront à la hauteur, mais ceci sera pour un peu plus tard...

 

Pour être complet, il faut parler de la petite planche de photodécoupe fournie avec le kit que je trouve un peu épaisse.

Elle est principalement dédiée à l'armement et au harnais du pilote.

Côté pièces transparentes, je trouve le pare-brise et la verrière magnifiques avec un rivetage qu'il faudra arriver à mettre en valeur.

A noter l’absence de masques dans le kit.

 

Parlons des 2 planches de décals, d'épaisseur standard à mon avis.

1 planche est dédiée aux décals principaux en notant qu'il n'y en a pas pour représenter les bandes de débarquement noires et blanches.

Ça tombe bien, je comptais les peindre et ce sera une première pour moi.

La 2ème planches comporte d'assez nombreux stencils que MiniArt a eu la bonne idée de nous fournir.

 

Nous avons donc là un kit bien détaillé que l'on peut très bien monter "from the box". Mais comme je vais prendre mon temps, je pourrai bien ajouter quelques aftermarket pertinents. Quand à la notice et bien je la trouve un brin...compliquée car elle mélange allègrement le kit "advanced" que j'ai avec le "basic kit" qui comporte lui moins de pièces et d'options. Il va donc falloir être vigilant pour ne pas se mélanger les pinceaux !

 

Notice de montage

 

Pour aller un peu plus loin, voici la notice complète du kit et en fouinant un peu, on peut déjà trouver pas mal de revues de boîte sur le net...

 

 

Aftermarket

 

La boîte est sortie depuis peu et bien que le kit soit joliment détaillé, les fabricants sont déjà en train de sortir de quoi encore l'améliorer

Voici quelques exemples entre autres venant d'Eduard, Artscalekit, HGW Models et Master Model

 

Pour avoir déjà bien regardé les pièces MiniArt, tout ne sera pas nécessaire...et rien ne sera indispensable mais vous connaissez les maquetisttes !

 

 

Versions du kit

 

MiniArt a déjà sorti 3 boites de son P47D et d'autres sont à venir...

 

 

MONTAGE PHOTOS

 

Puisque me voilà au pieds du mur, précisons un peu les choses :

1/ L'appareil monté sera le P-47D Thunderbolt modèle D25 "early" n° de série 42-226418 codé HV-A au sein du 61Fighter Squadron (56th Fighter Group, 8th Army Air Forces)

2/ Il est équipé du moteur Pratt et Whitney 18 cylindres Double Wasp R2800-59 développant 2535 hp.

3/ Ce P-47D est celui du chef d’escadrille du 61FS, le Lt Colonel Francis "Gabby" Gabreski, représenté avant son départ en mission le 7 Juin 1944, à partir de sa base de Boxted, Angleterre.

4/ La décoration habituelle de l'appareil porte depuis 2 jours les fameuses bandes d'invasion noires et blanches, qui cerclent le fuselage et les ailes, intrados et extrados.

5/ Ce jour-là, Gabby Gabreski compte déjà 22 victoires aériennes à son palmarès et la seconde mission du jour, lendemain du D Day, consiste à détruire des voies ferrées près de Chartres.

6/ L'avion est donc lourdement chargé au décollage : 1 bombe de 500 lb sous chaque aile, 1 réservoir ventral supplémentaire de 200 gal et le plein de munition pour les 8 mitrailleuses Browning cal.50.

 

 

 

Déjà eu l'impression de ne pas savoir par où commencer ?

Moi aussi, alors autant démarrer par l'étape 1, tranquillement...

 

 

 

On commence par le siège ou plutôt les sièges car il faut déjà faire un choix.

Soit le siège avec les sangles moulées en plastique avec un bon rendu,

soit le siège nu sur lequel je rajouterai des sangles.

J'opte pour le baquet nu que je vais équiper avec des sangles HGW acheté en aftermarket.

(j'ai volontairement négligé les sangles en PE fournies avec le kit car trop épaisses à mon goût.

 

 

 

Donc jamais testé ces sangles HGW et vu la taille des boucles,

il va me falloir un grand moment de calme...

 

 

Retour sur le montage des harnais HGW...

Comment dire, même avec beaucoup de calme et de patience, c'est pas évident.

Après beaucoup de jurons, je m'en suis sorti en enfilant les harnais à travers les boucles de ceintures et autres fixations directement sur la planche de PE.

Et je n'ai dégrappé les éléments métalliques qu'après collage des harnais à la cyano.

 

Le siège Miniart est assez fidèle au dessin venant du catalogue de pièces détachées du constructeur.

La notice HGW est assez claire et facile à suivre.

Alors voici le résultat, un peu décevant à mon goût, car les harnais perdent beaucoup en souplesse au collage.

 

 

On continue avec les étapes 2, 3 et 4 et le montage du cockpit.

Les pièces sont détaillées, le plastique est agréable à travailler

et comporte un peu de flash mais rien de grave.

 

 

Par acquis de conscience, j'ai quand même acheté la planche

de PE Eduard dédié au P-47D MiniArt.

On verra au fur et à mesure ce qu'il convient d'utiliser ou non...

 

 

 

Tout se monte bien.

Quelques pièces en photodécoupe ont déjà été utilisé,

et d'autres le seront après peinture.

 

Vient alors un nouveau choix concernant le tableau de bord.

1/ Utiliser la PE Eduard qui a l'avantage de bien présenter mais

qui nécessite de raser complètement la gravure du tableau de bord d'origine.

2/ Utiliser le tableau de bord d'origine, bien moulé, avec les décals fournis par MiniArt.

Bien envie de tester la solution du kit, mais il va falloir choisir le type de décal :

  • 1a : Solution la plus compliquée, les cadrans individuels posés sur la peinture.
  • 1b : L'ensemble des cadrans sur fond transparent, posé sur la peinture.
  • 1c : L'ensemble des cadrans sur fond gris, posé sans besoin de peinture.

On va réfléchir un peu...

 

 

Allez, comme on est pas pressé, je teste les décals cadran par cadran.

Une fois peint en nato black puis vernis, les petits décals ne posent pas de problème particulier en utilisant les produits microsol set et soft en finale.

Un petit vernis mat, puis des gouttelettes de vernis uv sur chaque cadran et c'est terminé...

 

Les parois et le plancher du cockpit reçoivent quelques éléments de photodécoupe, puis une couche de vert intérieur, une couche d'éclaircie, un jus et un drybrush classique.

 

Tous les éléments du cockpit sont assemblés et collés entre eux sans problème particulier.

 

 

Peintures et Wash Vallejo utilisés

 

 

On continue avec l'étape 5, la préparation des 2 fuselages.

La pièce B23 sera collée par l'intérieur une fois les 2 parties du fuselage collées.

La pièce B61 sera collée par l'extérieur une fois peinte et une fois les 2 parties du fuselage collées.

L'antenne B38 ne sera installée qu'à la fin.

 

Je note que les pièces du fuselages ne sont pas trop épaisses, ce qui est un bon point mais en contre partie elles sont très souples.

Les plots de centrage étant trop petits à mon avis, lorsque l'on presse les 2 parties du fuselage l'une contre l'autre elles ne se tiennent pas en place.

Comme j'aime assurer un collage solide des 2 parties du fuselage, car il va ensuite supporter toutes les manipulations, je colle des languettes de centrage, à l'ancienne, et ça ne bougera plus...

Bien que le collage du fuselage est été réalisé avec soin, il va quand même falloir sortir le mastic et poncer.

C'est bien dommage concernant un kit si récent et si joliment gravé car les détails vont en pâtir et il faudra les restaurer...

 

Si le cockpit constitue toujours un kit dans le kit, en voici un autre avec le moteur du P-47, le fameux Pratt et Whitney 18 cylindres Double Wasp R2800-59 que j'ai choisi de détailler le plus possible.

Il faudra donc le montrer et ça tombe bien car MiniArt a prévu cette option avec des panneaux moteur dont l'intérieur est plutôt bien détaillé.

 

 

Là on rentre dans une partie de la notice qui mélange allégrement le basic kit et le advanced kit.

Le advanced kit est noté  "for experienced modeller"  mais on va pas se laisser intimider !

Le tout est de bien faire le tri, surtout que je souhaite faire le cablage dont MiniArt a gentiment fourni le shéma...

 

 

Pas mal de travail de nettoyage sur toutes ces petites pièces dont certaines assez fragiles comme le collecteur d'échappement.

J'ai multiplié les montages à blanc pour être bien sûr de ce que je faisais.

J'ai aussi décidé de faire un maximum de chose sur chaque ensemble de 9 cylindres avant de les assembler.

 

Pour les câblages, MiniArt préconise du fil de 0,3mm que j'ai trouvé un peu gros, alors j'ai plutôt utilisé du fil de cuivre de 0,2mm.

Les collages sont réalisés à la colle cyanoacrylate en s'aidant d'un activateur qui permet de gagner du temps.

 

Voici le résultat après assemblage des 2 rangées de cylindres, collage des câblages et peinture de l'ensemble.

 

Les 2 supports du moteur doivent être positionnés et collés avec soin car ils vont ensuite recevoir les capots moteur.

Après de nombreux montage à blanc, l'intérieur des capots est peint et reçoit un wask gris noir.

Je décide de laisser le moteur de côté pour ne le monter qu'à la fin avec les 2 capots latéraux déposés pour laisser voir le moteur de chaque côté.

L'extérieur de tous les capots et volets moteur sera donc peint à part.

 

 

Peintures et Wash Vallejo utilisés

 

Concernant les ailes, MiniArt a prévu la possibilité de détailler les baies de train et d'armement.

Comme je vais déjà laisser 2 capots moteur ouverts, je ne vais pas en plus ouvrir les ailes car la ligne du P47 y perdrait beaucoup à mon avis.

Je vais me contenter de détailler les puits de train en les équipant des conduites hydrauliques d'alimentation des vérins de jambe et de trappe.

 

Concernant l'armement, les tubes des mitrailleuses cal.50 en plastique seront remplacés avantageusement par des canons en laiton qui seront installés et collés en final

 

Tout se monte bien à partir du moment où l'on a bien nettoyé toutes les petites pièces et fait suffisamment de montages à blanc.

Ne pas oublier de faire tous les perçages qui permettront le passage des fils de cuivre (0,2mm) représentant les conduits hydrauliques.

 

Une fois les puits de train terminés, les ailes sont refermées et collées après quelques montages à blanc et ajustements.

Puis mise en peinture au pinceau,  petit jus et dry brush léger.

 

Avant la mise en croix j'obture le cockpit et l'avant du fuselage avec de la mousse.

Les puits de train et de roulette de queue sont eux protégés avec les pièces prévues pour représenter l'avion trappes fermées.

 

Puis vient la mise en croix avec le collage des ailes et de l'empennage (hors volets, gouvernail et autre petites pièces risquant d'être cassée pendant la peinture).

Collage délicat qui nécessite de nouveau ajustage, mastic (plastique maison),ponçage, reprise des détails...

 

En parallèle je procède au montage et à la peinture des éléments accessoires au kit, hélice, verrière, train d’atterrissage, roues, pylônes et bombes...

 

Comme souvent les roues sont en 2 parties qu'il faut coller et poncer. On perd donc la sculpture des pneus qu'il faut regraver.

Le point positif c'est que Miniart a prévu des pneus déjà "écrasés" par le poids de l'avion.

 

L'hélice en 2 parties ne pose pas de problème. Apprêt blanc, pointes peintes en jaune et masquées.

Peinture noire sur l'ensemble, puis moyeu en alu mat et petit wash gris.

A peine d'éraillures alu sur la tranche des pales (l'avion est neuf) Restera à vernir brillant puis les décals.

 

La verrière fournie est très jolie avec une belle transparence. Manipulation sur tissu doux avec gants obligatoires !

Masquage intérieur et extérieur classique avec les masques fournies + masque liquide pour compléter.

L'arceau est collé une fois les masques enlevés. Peinture alu mat pour l'extérieur, vert intérieur pour...l'intérieur...

La verrière terminée est stockée à l'abri et sera montée ouverte à la fin.

 

 

Les bombes demandent un peu plus de travail avec leur empennage en photodécoupe (fournie par Miniart)

Collage cyano pour la PE, apprêt, peinture grise, jaune dans les zones concernées pour les bandes.

Puis masquage pour réaliser les marques jaunes et peinture olive drab finale.

Éraillures dans le frais, dry brush et wash noir et marron. Restera à vernir et les décals.

 

Les bombes de 500lb seront accrochées sous les pylônes amovibles fixés sous les ailes.

Le réservoir central de 200 gal sera lui installé directement sous le ventre de l'appareil. Je lui rajoute 2 conduites en cuivre pour le relier à l'appareil.

Réservoir et pylônes sont apprêtés en gris, puis alu mat, puis gris clair couleur légèrement différente de l’intrados, éraillée dans le frais.

Dry brush et wash gris et marron pour compléter. Restera à vernir puis décals.

 

Le train d’atterrissage comporte quelques pièces, complétées de photodécoupe Eduard.

Je rajoute le long des jambes de train les tuyauteries et durites des freins à l'aide de fil de cuivre et d'étain.

Peinture acier pour les jambes et vert intérieur zynchromate pour les trappes.

Dry brush et wash gris et marron pour compléter.

 

La dérive, les capots, les volets moteur et les volets d'ailes sont traités à part avec apprêt blanc.

Sur les capot moteur, rouge à l'avant puis masquage du rouge, passage en vert et gris clair, éclaircies puis gris final pulvérisé à main levée.

 

Photo finish de quelques éléments avec décals, avant vernis.

 

Les références Vallejo utilisées pour la peinture générale et le camouflage.

 

 

Peinture générale et camouflage :

Les bandes d'invasion blanches et noires ont été peinte à l'époque, le plus souvent à la va vite, par dessus la peinture des avions.

Au niveau du kit, ne voulant pas perdre du détail de gravure, j'ai choisi de ne pas faire ainsi mais de commencer par ces bandes d'invasion.

De plus, au vue des vidéos d'époque et connaissant la méticulosité des mécanos de Gabreski, l'avion de l'as avait été soigneusement peint avec ces bandes. Je vais donc les représenter aussi précisément que possible.

L'avion est donc d'abord apprêté en blanc, puis les zones de bandes peintes en blanc pur. Les zones noires sont alors masquées puis peintes.

Les bandes noires et blanches sont alors complètement masquées et le reste de l'avion est préombré avec du gris panzer.

 

L'intrado est alors peint en gris clair avec éclaircies.

Vient le tour de l'extrado peint en vert avec éclaircies.

Puis le camouflage gris foncé appliqué à main levée sur le vert.

 

Démasquage général pour constater que le résultat est à la hauteur de mes espérance même s'il y a plein de petites chose à corriger et que le montage est encore loin d'être terminé !

 

 

Concernant les bandes d'invasion, l'avion de Gabreski a été particulièrement soigné avec des liserais noirs en bordure des bandes blanches cerclant le fuselage. Alors c'est reparti pour un masquage étroit afin de pulvériser la peinture noire.

J'utilise de la bande cache traditionnelle, de la bande cache vinyle spéciale courbe et aussi du film alimentaire pour éviter tout overspray sur le kit.

 

 

Une fois les bandes d'invasion terminées et tous les petits défauts de peinture repris au pinceau, plusieurs fines couches de vernis brillant sont passées à l'aérographe avant la pose des décalques et stencils.

 

 

Place à l'atelier décalques et stencils. J'utilise le produit Microscale Microset pour faciliter le positionnement des décalques et le Microscale microsol pour les assouplir et leur permettre de bien épouser les reliefs et les creux de la gravure du kit.

Afin d'intégrer encore mieux les décalques à la gravure, je n'hésite pas à passer une lame de cutter neuve dans les lignes droites en creux.

J'utilise aussi depuis peu une sorte de palette humide qui permet d'humidifier les décalques et de les garder prêts à être posés, même de longs moments avant que ce ne soit leur tour.

 

 

Les décalques Cartograph sont fins et d'excellente qualité ce qui est un avantage pour leur pose.

Par contre, leur finesse les rends transparents et posés sur les bandes d'invasion, les parties blanches des étoiles deviennent grises sur le camouflage, encore plus grise sur le noir et très blanches sur le blanc...

 

 

Afin de gommer ces effets et variations de teintes, je reprends au pinceau les parties blanches des étoiles pour les rendre plus homogènes.

 

 

Début du montage des éléments complémentaires : antenne, canons, train, trappes, moteur, capots, volets, etc...

Pour les petits éléments, j'utilise la colle cyanoacrylate qui bien que cassante après séchage a l'avantage de rester transparente et de fixer vite.

Pour le train et le moteur, j'utilise plutôt la colle plastique Tamiya classique qui assure une fixation plus solide.

Pour les canons, je n'ai pas utilisé la pièce quadruple du kit en plastique mais des canons métalliques individuels.

Pour le moteur, je choisis de garder un côté apparent, donc un capot qui restera posé au sol.

 

Je passe ensuite l'ensemble du kit au X22 (mélange 50% X22 / 50% thinner X20A) afin de protéger tout le travail de peinture / décalques et de permettre l'application d'un lavis.

 

Quelques photos supplémentaires concernant les conduites ajoutées au réservoir supplémentaire (mise en pression et aspiration), les durites de freinage ajoutées aux jambes de train d'atterrissage et les canons métal.

 

Quelques photos supplémentaires concernant la mise en peinture des différents feux de position, phare d’atterrissage et feux d'identification.

Plutôt que d'utiliser les pièces transparentes fournies dans le kit, une fois que le vernis final sera posé, tous les feux seront garnis à la résine uv.

 

Place à l'atelier patinage aux huiles.

Les lavis devront rester légers, l'avion étant relativement neuf à la date du 7 Juin 1944.

Plutôt que d'utiliser de l'essence à briquet qui s'évapore trop vite à mon goût, j'ai choisi le produit VMS universal weathering carrier qui me donne entière satisfaction.

Les huiles sont mélangées en petites quantité au produit vms qui devient porteur des pigments.

Le mélange est déposé dans les creux, les lignes de structures, les rivets, etc...

Après quelques minutes de séchage, il suffit d'essuyer l'excédent à l'aide de bâton mousse ou à défaut de coton tige.

 

 

 

Quelques photos de l'évolution du travail aux huiles sur les ailes droites et gauches, avec la couleur buff utilisée sur les surfaces noires et la grise sur les autres surfaces. L'avantage avec les huiles c'est qu'en cas de surcharge, on peut toujours rectifier grâce au produit vms.

 

Photos lavis terminés. On va laisser sécher au moins 48h avant de passer un vernis satiné de protection.

 

 

Passage du vernis satiné VMS appliqué pur en plusieurs fines couches.

Toujours un moment un peu délicat car c'est la touche finale à tout le travail de peinture effectué jusque là.

Puis j'en termine avec le montage des derniers éléments : collimateur et mire, pare-brise et verrière (collés à la microcristal clear, colle blanche spéciale parties transparentes).

J'allais oublier les différents feux de position, feux d'identification et phare d’atterrissage tous garnis à la résine uv.

J'espère que le kit vous plaît...

Pour en terminer et présenter le P47 sur une petite base, j'utilise une plaque de bois représentant des plaques PSP américaines utilisées sur tous les aérodromes de campagne lors de la reconquête de l'Europe.

Cette plaque a été apprêtée en noir puis pulvérisé d'aluminium acier et mate, puis tamponnée avec de l'olive drab et différent pigments.

 

 

MONTAGE VIDEO

Ci-dessous un résumé de 10mn du montage en vidéo, sans commentaires.

 

 

Manuel de vol

 

Le manuel de vol du P-47,

Vous rêviez de piloter un Thunderbolt P-47, voici l'un des manuels

que les pilotes de l'époque devaient assimiler pour maitriser la bête !

Sans compter qu'être un bon pilote ne suffisait pas, il fallait aussi être un bon combattant...

 

Le cockpit du P-47,

 

Comparé à d'autres chasseurs de la même époque, le tableau de bord du P47 était plutôt
complexe mais les informations les plus importantes (altitude, vitesse, assiette, cap...)
étaient bien regroupées dans la zone rouge, facilement visibles du pilote.

Le cockpit du P-47
P-47D-40 du Colonel Joseph Laughlin

 

 

La galerie de photo qui suit concerne le cockpit du P-47D-40 exposé en statique au

National Museum de l'U.S. Air Force, à Wright-Patterson Air Force Base dans l'Ohio.

Il s'agit du n° 45-49167 vendu au Pérou puis récupéré, restauré et exposé au musée en 1981.

Il porte les couleurs de l'appareil du Colonel Joseph Laughlin,

commandant du 362nd Fighter Group de la 9th Air Force, au début de 1945 .

 

Walkaround

 

La documentation,

La doc comme disent les maquettistes...Indispensable à notre hobby pour tenter de coller au mieux avec l'histoire.

On peut travailler à partir d'une photo d'époque, comme celle prise à Boxted en 1944, du P-47D n° 42-26641 codé LM-S.

Cet appareil est celui du commandant du 56 Fighter Group, l'as aux 23 victoires, le Colonel David Schilling, et porte la célèbre décoration de nez "Hairless Joe".

P-47D du Colonel David Schilling
P-47D de la collection Erikson à Madras en Oregon, USA

 

 

 

 

Mais on peut aller plus loin car un P-47D (le n° 44-90471 vendu au Pérou puis récupéré et restauré au USA) vole encore aujourd'hui au sein de la collection Erikson en portant les couleurs du colonel Schilling.

Du coup les spotters peuvent le mitrailler et nous fournir de magnifiques "walkaround" même si les puristes diront qu'il faut se méfier des appareils restaurés...

Suivre Propeller63:
Maquettiste à l'adolescence. Un gros break et 40 ans plus tard, sauvé du covid grâce à Didier et son plastikdream : 1er Aérographe, 1er diorama, 1er forum...la passion est toujours là ! Maquetter, c'est s'évader dans les airs aux commandes du dernier kit d'avion en chantier -)
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Didier Chérasse
Invité
Didier Chérasse
3 avril 2024 10h22

Magnifique montage, c’est propre et précis. Chapeau.

Martial HELLO
Invité
Martial HELLO
25 février 2024 10h46

Belle réalisation a suivre avec attention ! ! ! Bravo.