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TORA ! TORA ! TORA !

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INTRODUCTION

Tora ! Tora ! Tora (signifie tigre en Japonais) fameux message pour informer l'Amiral Nagumo de la réussite de l'effet de surprise et de l'imminence de l'attaque de Pearl Harbor.

Le 26 novembre 1941, les 6 porte-avions de la 1re flotte aérienne de la marine impériale Japonaise appareillent de la baie de Tankan dans les îles Kouriles.

Leur objectif : Pearl Harbor base de la flotte Américaine du Pacifique dans les îles Hawaii. Cette force d'attaque a été rassemblée dans le plus grand secret , les porte-avions et leurs navires d'escorte quittent le Japon par groupe de deux ou trois afin de ne pas éveiller les soupçons des services de renseignement Américains. Pour les mêmes raisons, leur approche s'effectue dans un secteur de Pacifique Nord peu fréquenté par les navires marchands.

L'amiral Ysoruku Yamamoto

Quant à l'exécution de l'opération, elle revient au vice-amiral Chuichi Nagumo, dont le porte-avions Akagi arbore le pavillon.

L'attaque de Pearl Harbor est la première action de grande envergure de la machine impériale Japonaise.

Vice-amiral Chuichi Nagumo

PORTE-AVIONS AKAGI

Le Akagi (château rouge en Japonais) était un porte-avions de la marine Japonaise, nommé d'après le volcan Akagi.

Voilà à quoi aurait ressemblé l'Akagi sans le traité de Washington

LA CONCEPTION

La construction de navire débute à Kure en 1920 en tant que croiseur de combat de la classe Amagi. Sur la base des résolutions de la conférence navale de Washington de 1922. L'achèvement du croiseur de combat a été annulé et l'Akagi e été prévu pour être achevé en tant que porte-avions.

 

Les navires jumeaux Amagi, Atago et Takao ont été mis au rebut sans être achevé. Il est le deuxième porte-avions construit par la marine impériale Japonaise après le Hosho de 1922

 

Le Hosho
Peu de différences entre la photo précédente et celle-ci: l'Akagi en cours de transformation à l'arsenal de Kure

Choisit pour être transformé en porte-avions l'Akagi est lancé le 22 avril 1925 et admis au service actif le 27 mars 1927.

Lors de sa mise en service, il ne dispose pas d'îlot et possède pas moins de trois ponts d'envol superposés. Les deux premiers au niveau des ponts de l'hangar et un troisième supérieur. Ce choix étrange s'explique par les nécessités de la mise en œuvre de l'aviation, l'idée étant de pouvoir d'accélérer le décollage des avions et permettent de récupérer ses avions sur le pont supérieur tout en lançant des avions des ponts inférieurs.

Le choix d'un conduit de cheminée rabattable avait de sérieuses incidences sur l'architecture interne du porte-avions.

En 1935-38, il fut conduit au bassin pour une refonte sur le modèle de celle du Kaga et par laquelle, il reçu une piste unique intégrale une passerelle de commandement une nouvelle cheminée tronquée sur le côté d'imposants ballasts latéraux et un hangar agrandi et réaménagé. On lui ajouta un hangar mais on supprima ses tourelles ne conservant que les pièces de 203 mm en barbettes à l'arrière. Il reçu par la même occasion de nouvelles machines plus puissantes (son tonnage aux essais était passé de 33 820 à 40 650). Son hangar était plus vaste son tirant d'eau et sa longueur plus importantes mais sa longueur inchangée. Son effectif embarqué se montait à 91 appareils. En opération cependant 72 avions étaient réellement opérationnels, bien que plus rapide que le Kaga . Il avait cependant un blindage largement inférieur.

Fiche Technique

Type: Porte-avions

Classe: Classe Amagi

Chantier naval: Arsenal naval de Kure

Commandé: 1920

Quille posée: 7 décembre 1920

Lancement: 22 avril 1925

Armé: 27 mars 1927

Statut: coulé le 4 juin 1942

Equipage: 1630 hommes

Longueur: 260,7 mètres

Maître-bau: 31,3 m

Tirant d'eau: 8,7 m

Propulsion: turbines à vapeur, 4 hélices

Puissance: 133 000 ch (99.2 MW)

Vitesse: 31 nœuds

Armement: 10 (6 après refonte) canons de 203 mm

12 canons de 120 mm

28 canons anti-aériens de 25 mm

25mm

Rayon d'action: 10 000 NM

Pavillon: Empire du Japon

 

 

Canons de 120 mm de l'Akagi

L'HISTOIRE

L'aéronavale Japonaise passe toute l'année 1940 à s'entraîner au torpillage en eaux peu profondes mais aussi au bombardement en piqué et au bombardement horizontal. Le plan est régulièrement remis à jour en fonction des informations recueillis par les Japonais d'Oahu.

Les meilleurs pilotes ont été envoyés sur les porte-avions de la 1re flotte aérienne et les forces aéronavales sont reparties en divisions de porte-avions chacune d'elles comprenant deux bâtiments et leurs groupements aérien. La division 1 est composée de l'Akagi et du Kaga, la division 2 de l'Hiryu et du Soryu et la division 5 du Zuikaku et du Shokaku.

Ces deux derniers n'ont été affectés à la 1re flotte que tout récemment et leurs personnels n'ont pas le niveau d'entraînement très poussé de leurs camarades des deux autres divisions. En conséquences on leur confie l'attaque des aérodromes d'Oahu, cibles plus faciles que les navires de guerre.

Le 7 décembre, les 6 porte-avions se mettent face auvent à 5h30 pour lancer la première vague d'attaque composée de 213 avions à la tête de cette formation. Il y'a le B5N2 Kate du capitaine de vaisseau Mitsuo Fuchida qui dirige l'assaut.

L'Akagi est le premier à faire décoller ses avions à partir de 6h15. Il lance 15 Mitsubishi B5N2 Kate armés d'une bombe de 800 kg, 12 B5N2 armé d'une torpille et 9 Mitsubishi A6M2 soit  un total de 36 appareils. Il lance une deuxième vague  à 8h40 avec 18 Aichi D3A1 et 9 Mitsubishi A6M2, les premiers doivent bombarder l'île Ford et les navires au mouillage tandis que les seconds attaquent Hickam Field.

A 10 h, les avions Japonais leur missions accomplie repartent vers le nord. Les derniers à quitter l'objectif est une section de zéro chargée d'évaluer les dégâts infligés à la flotte du Pacifique. Les pilotes indiqueront dans leurs rapports 4 cuirassés coulés et 4 autres très endommagés.

 

Incontestablement l'opération se solde par une victoire tactique de l'aéronavale Japonaise.

Divers autres vaisseaux ont été coulés ou endommagés et 188 avions détruits. A13h30, touts les appareils de la 1re flotte aérienne étant rentré le vice-amiral Nagumo met le cap sur le Japon. Les Japonais ont perdu 29 avions. L'opération se solde par un succès tactique incontestable pour l'aéronavale Japonaise, dû en grande partie à l'extraordinaire performance de ses équipages.

APRES PEARL HARBOR

Le 4 juin 1942, l'Akagi était présent à Midway et subit plusieurs attaques de l'aéronavale Américaine. Après an avoir repoussé deux, il se retrouva attaqué de nouveau au plus mauvais moment lorsque le pont et les entreponts se trouvaient encombrés d'appareils gorgés d'essence et à qui fixait leurs dernières bombes et torpilles pour l'assaut final.

L'ordre de décollage venait d'être donné. Les bombes des Dauntless se Frayèrent un chemin dans les hangars et une suite d'explosion se propage hors de tout contrôle. Deux autres impacts très proches de la coque mirent le gouvernail en avarie.

A 10h46, le 4 juin l'amiral Nagumo transféra son pavillon sur le croiseur Nagara. L'Akagi fut mis en panne à 13h30 et son équipage évacué à l'exception du capitaine Aoki et du personnel affecté au contrôle des avaries. Il brûla toute la nuit, mais ne coula pas. L'amiral Yamamoto ordonna son sabordage, le 5 juin et fut achevé à 5h20 par les torpilles Japonaise. Les pertes parmi les marins s'élevèrent à 263 hommes.

 

EPAVE

Pendant de nombreuses années, l'emplacement de l'épave de l'Akagi reste inconnu. Elle fut retrouvée par le vaisseau d'exploration RV Petrel le 20 octobre 2019 mais un problème technique empêcha son exploration. Elle repose à 5490 mètres de profondeur.

LE KIT

Dans le cadre de mon projet, j'ai choisi de représenter le pont d'envol du porte-avions Akagi accompagné du bombardier-torpilleur Nakajima B5N2 Kate piloté par le capitaine de vaisseau Mitsuo Fuchida de chez border Model au 1/35.

LE MONTAGE DU PONT D'ENVOL

L'assemblage débute par le collage de la porte sur l'îlot. Cependant, dés cette première étape, une erreur se glisse dans la notice. Celle-ci indique la pièce C6, mais en réalité il s'agit de la pièce C7, qui est emballé séparément.

L'étape suivante consiste à assembler la tuyauterie et les vannes.

L'installation des hublots vient compléter la structure. A ce stade, seule la fixation des cadres est réalisé. Les vitres quant à elles seront posées ultérieurement.

L'assemblage de la première partie de l'îlot est désormais terminé. Un léger souci d'ajustage entre les pièces A3 et G39 mais rien de bien méchant. Avec un peu de patience et de précision suffisent pour corriger l'alignement. Afin de consolider l'ensemble et garantir une meilleur stabilité, l'intérieur de l'îlot a été renforcé à l'aide de languettes de polystyrène.

Les jumelles et les mitrailleuses et la seconde partie de l'îlot à également été réalisée.

On poursuit le montage avec l'aménagement de l'intérieur en scratch du poste de commande pour plus de réalisme. L'emplacement de la table à cartes sera modifié. Toutes les petites pièces ont également été préparées avec soin.

Prochaine étape : DEBUT DE LA PEINTURE.

Mise en peinture

La phase de peinture débute par l'application de la teinte de base ocean grey (ATOM-20137),une gamme que j'apprécie de plus en plus. J'ai ensuite procédé à des éclaircissements aléatoires à l'aide du RC 250 (light sea grey). Une fois le tout sec, les trois parties de l'îlot ont été pulvérisées de vernis brillant H-30 préparant ainsi la surface à recevoir une patine.

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1 Commentaire
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Aurélien Aurigny
Auteur D2MM
Aurélien Aurigny
17 juillet 2025 14h13

Quoi de mieux que le double-kit de Border Model pour le thème Pearl Harbor ! Bon courage pour ce gros boulot en perspective.