Introduction
La bataille de Normandie, menée depuis le 6 juin en Basse Normandie se termine le 20 août 44 avec l’encerclement de la poche de la Falaise . Les troupes allemandes se retirent et refluent vers l’est. Pour cela elles doivent franchir la Seine. L’état-major allemand a recensé 60 points de franchissement. Entre le 20 et 30 août 1944, 50 000 hommes et 13 000 véhicules , en retraite, franchissent le fleuve dans les boucles de la Seine pour échapper aux alliés, pour cela, ils utilisent les bacs de Petit-Quevilly et Grand-Quevilly. Le 25 août, celui de Grand-Quevilly est bombardé et celui de Petit-Quevilly est inutilisable pour cause d’encombrement monstre. Deux autres bacs sont également en service à Petit-Couronne et Grand-Couronne
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La poche de la falaise
Le 6 août 1944, la tentative ratée de contre-offensive ordonnée par Hitler dans le sud de la Manche (opération Lüttich), offre une opportunité inespérée pour les troupes alliées d’encercler et piéger l’armée du Reich en déroute.
C’est alors une course contre la montre qui démarre pour le 2e Corps canadien.
Dès le 7 août, il s’élance de Caen, fraîchement libérée, vers Falaise.
En face, 3 divisions allemandes dont la tristement célèbre 12e SS Hitlerjugend opposent une farouche résistance.
100 000 Allemands tentent de s’échapper du piège
Il faudra 10 jours aux soldats alliés, anglo-canadiens et polonais, pour parcourir les 40 km séparant Caen et Falaise.
Le 21 août 1944, la Poche se referme , 50 000 Allemands ont finalement réussi à s’échapper, 40 000 ont été faits prisonniers et plus de 12 000 tués.
Objectif traversé la Seine
Sortie de la poche de la Falaise les troupes allemandes replient vers la Seine et commencent progressivement à se masser le long des rives du fleuve,
En attendant l’embarcation ou le bac leur permettant, ainsi qu’à leur matériel et véhicules, de rejoindre la rive gauche afin de réorganiser leurs défenses plus au nord de la Seine.
Troupes de l’armée de l’air, de l’armée de terre, tankistes, waffen-SS se retrouvent mélangés sur les quai de Rouen, au milieu de leurs blindés et véhicules de transport, fin août 1944.
De même, 4 000 véhicules ont également été conduits sur la rive droite.
Trois bacs lourds permettent d’évacuer 500 véhicules et quelques centaines d’hommes du 21 au 25 août 1944.
Le 25, un bac est détruit et un autre endommagé.
Les troupes allemandes bénéficient de la présence du pont d’Eauplet, certes bien endommagé par les bombardements de la Semaine rouge (30 mai-5 juin 1944)
Les équipes du génie allemand consolident l’édifice qui va permettre à 7 000 engins de traverser, du 22 au 30 août 1944.
A droite une photographie d'époque avec un SDFZ 11 avec une Flak 36 qui est à l'origine de ce projet
Bac de la petite couronne
Il s'appelait passage du Haut du Val de la Haye et concernait la commune du même nom et Petit-Couronne en 1816 avec un bateau. C'était le plus petit passage de la Seine. Un millier de véhicules et 5 000 hommes Allemands le traversent . Le 29 août 1944, la rampe d’accès à l’embarcation est endommagée.
Quelques autres point de passage utilisé par les Allemands:
Grand-Quevilly
500 véhicules et plusieurs milliers d’hommes sont transportés par un bac détruit le 25 août 1944.
Oissel
Plusieurs milliers d’hommes et 600 véhicules franchissent la Seine, notamment via le pont ferroviaire.
Grand-Couronne
Bac utilisé jusqu’au 29 août 1944. Il permet le passage de 1 000 véhicules et 5 000 hommes.
Amfreville-la-Mivoie
Quand l’attente est trop longue, certains n’hésitent pas à se risquer sur des embarcations de fortune.
6 000 soldats franchissent sur des embarcations de ce type
A droite une photographie d'un passage de soldats Allemands
Les quais bombardés
Des bombardiers moyens de type Boston, appartenant aux 88th et 342nd (French) Squadron de la Royal Air Force (RAF) sont envoyés bombarder le passage de Duclair.
Seulement, les reconnaissances effectuées par d’autres unités remarquent une impressionnante concentration de véhicules allemands à Rouen.
Les avions sont alors déviés de leur objectif initial pour être orientés sur les quais de Rouen.
Il est environ 19h30 lorsque les appareils larguent leurs bombes sur la cible. Le Mont Riboudet sera également touché. Seulement la couverture nuageuse présente au-dessus de Rouen ne permettra pas aux bombardiers d’effectuer un travail précis.
Au cours de la journée du 27 août 1944, des chasseurs-bombardiers américains viennent achever le travail destructeur, mais ils sont gênés par les fumées se dégageant des carcasses de véhicules en train de se consumer.
70 ans plus tard
Une vedette civile française de 6,50 mètres de long construite en 1931 à Argenteuil et utilisée par les Allemands pour franchir la Seine,
ainsi qu'un caisson d’artillerie russe ont été repêchés en août dernier par l’entreprise de travaux publics de l’Ouest, alors en charge de travailler à l’amélioration des accès maritimes du port de Rouen.
Reste désormais à déterminer l'histoire de l'épave : « Une première vedette a été coulée à Yainville (là où a été trouvée l'épave, ) par une attaque aérienne en juin 44,
Une deuxième est coulée par les Allemands le 29 août.
Comme partout le long de la Seine, une fois la traversée des Allemands achevée et les Alliés approchant dangereusement, toutes les embarcations sont sabordées
Ces deux trésors historiques ont été remis au musée Août 1944-L’Enfer sur la Seine de Duclair.
Présentation du projet
Un Sdkfz7/2 abandonné sur un quai aux abords de la Seine. La débâcle de l’armé Allemande et l’urgence de traversé le fleuve à laissé cet engin anti aérien jusqu’au bout pour protéger de la menace de l’aviation Allié
Partie 1 : Le châssis du semi chenillé
Début de montage par le châssis avec beaucoup de pièce
Certaines nécessite du nettoyage pour retirer les lignes de moulages
Les suspensions, la tringlerie avant et le pot d'échappement son collé directement
Partie 1 : Le châssis du semi chenillé
Le réservoir est détaillé avec les éléments en photodécoupe
Les supports moulés dans le châssis ont été refait en carte plastique
Partie 1 : Le châssis du semi chenillé
Dragon prévoir le treuil et le crochet mais à oublié le câble
Il est réalisé avec du fil de soudure et mis en forme avec une pince à dent
Astuce largement inspiré de Airkit avec son panzer 2 Luchs
les supports des réservoirs sont refaits en Photodécoupe et les attaches à partir d'emballage de bouchon de vin mousseux
Partie 1 : Le châssis du semi chenillé
La partie arrière est détaillé avec des tige de laiton car les pièces en plastique était pas exploitable
Le câble de remorquage est identique à celui du treuil et rattaché au crochet en me basant sur des photographies d'engin survivants
Partie 1 : Le châssis du semi chenillé
L'ensemble prenne place malgré qu'on ne verra plus grand chose j'ai pris le temps de détaillé un minimum
Les suspensions sont équipe des supports de galets sert assez pour ne pas avoir besoin de les collé
Pratique pour faire les ajustement si nécessaire
Partie 1 : Le châssis du semi chenillé
Le pignon est en impression 3D avec des pièces en photodécoupe
Il est plus jolie et plus facile à utiliser que la pièce d'origine de la maquette
Les chenilles sont ceux de chez FRIULMODEL
Partie 1 : Le châssis du semi chenillé
Le pneu en caoutchouc proposé par DRAGON est mal restitué sans aucune marquage
Il est remplacé par une impression 3D avec les marquages et le plat sur le bas du au poids de l'engin
Partie 1 : Le châssis du semi chenillé
le châssis est terminé la prochaine étape est la cabine avec son moteur
Partie 1 : Le châssis du semi chenillé
Bonus : Photographie d'un véritable patin de Sdkfz 7 que je possède avec une variante équipé du crampon hivernal
Partie 2 : La cabine
Détaillage du moteur avec du fil de soudure pour les tuyaux , du fil de modélisme naval pour les câbles électriques
Partie 2 : La cabine
Détaillage du moteur les attaches de la tuyauterie sont fais dans un emballage de vin mousseux
J'ai cloné des pièce avec de la résine et un moule rapide en bluestuff
Les morceaux de cartes plastique sont les étiquette de signalisation qui seront des décalcomanies
Partie 2 : La cabine
Le moteur est assemblé à blanc j'ai du refaire des rectification pour qu'il s'intègre parfaitement
Certaines pièces ont été refaites en scratch
Partie 2 : La cabine
Le support du chalumeau et les crochets moteurs sont en impression 3D
Pour donner une ambiance engin abandonné j'ai laissé un seul chalumeau avec une petite serviette et l'étrier de fixation
Partie 2 : La cabine
Les portières en tissus sont fais en feuille de papier et mis en forme avec le produit de chez VMS
J'ai laissé un coté ouvert et un autre fermé
Partie 2 : La cabine
La tableau est partiellement monté en photodécoupe et sera habillé avec des décalcomanies de chez QUINTA STUDIO
Partie 2 : La cabine
Le bare prise à été un véritable challenge j'ai passé 3 soirées dessus
J'ai mis des feuille de masquage transparent pour protéger les parties vitré de la peinture
Partie 3 : Le plateau
le plateau est intégralement refait en photodécoupe
L'ensemble à été soudé par le dessous
Partie 3 : Le plateau
Le cadre a été changé par des profils en evergreen plus réaliste et plus simple à mettre en ouvre
Partie 4 : La flak 36
Le châssis de la FLAK 36 s’intègre parfaitement sur le plateau en photodécoupe
Partie 4 : La flak 36
Le canon en métal de chez ABER est assemblé à blanc et il est d’une finesse incomparable
Sdkfz 7/2 3.7cm Flak36
Peinture
LE véhicule est peint au DUNKELGELB en appliquant moins de peinture dans les coins et les zones profondes pour profiter de l'apprêt noir et créer les premier effet d'ombres
Avec la même couleur un peu plus claire je fais les éclaircis sur les zones les plus exposé à la lumière et sur les centres des panneaux
Peinture
Le camouflage est fait avec du Putty de masquage en m'inspirant d'un engin survivant du musée de Bastogne
Peinture
Les décalcomanies ont été choisi pour représenter une unité du 3 éme Flak Corps basé en Normandie
Peinture
Les décalcomanies de chez Quinta sont super il reste juste à les reprendre pour qu'il s'intègre avec le reste de la peinture
Peinture
Début de weathering filtre marron et travail aux huiles pour affadir et adoucir le camouflage
Peinture
Puis elles sont patiné avec les produits de la gamme SPLASHE de AMMO et des produits à base d'énamel
Peinture
Le train de roulement et le chassîs est patiné avec les même produit que la chenille
L'ensemble est définitivement assemblé
Peinture
Les accessoires sont en partie des impression 3D et des pièces de ma boite à rabiot
Ils sont peint et patiné avec les même techniques et prêt à intégré le véhicule
Peinture
Je réalise avec des branches de Zeechium et des vrais feuille fait avec une perforatrice des branches d'arbres
Peinture
Avec des huiles je réalise des lavis bruns pour le bois et vert pour les feuilles pour rehausser les couleurs et apporter des nuances supplémentaires
Diorama la base
J'applique du SMART MUD de chez VMS sur la surface
Je rajoute de la terre et des graviers sur la surface
Diorama la base
J'utilise du sol de désert très dilué pour le diorama que je soupoudre avec du sable ramassé sur une berge le long du Rhin !
Diorama la base
L'herbe et le sol sont peints aux acryliques à l'aéro
je reprends les cailloux et les rochers un par un au pinceau puis je termine par des lavis de la gamme nature effect pour augmenter le contraste avec le sol
Diorama la base
La structure de l'arbre est en fil de fer recouvert de mastic
Puis j'ajoute des branches de zeechium au extrémité avant de la peindre en couleur bois clair
Diorama la base
L'écluse est en impression 3D de chez RT DIORAMA
je reprends avec texture de fonderie , des rivets , des cordons de soudure et la gravure du bois
Diorama la base
La végétation de la berge est composé de roseau d'herbe haute réalisé à partir de plante en papier , de poil de pinceau long et d'herbe marine séché
Diorama la base
Le bateau est peint et patiné en réalisant un bois lavé et usé
Je complète avec de la mousse sur la coque et des lavis localisé
Diorama la base
les feuilles sont fais avec une perforatrice à motif et de vrais feuille d'arbre
Elles sont collé avec la colle blanche par saupoudrage
Diorama l'écluse
L'écluse est rouillée avec les produis de la gamme URUST , la porte en bois est travaillée aux huiles
J'ai rajouté de la mousse humide sur le panneau est sur la structure métallique
Diorama la base
Les poissons sont des impressions D que j'ai peint aux acryliques
Ils sont monté sur des pics transparents qui seront invisibles une fois la résine coulée
Diorama l'eau
J'ai faits un coffrage avec de la bande cache et des renforts en bloc de moussé expansé
La résine est colorée légèrement en vert puis puis coulé en une seule fois
Diorama l'eau
J'ai fait les ondulations de l'eau avec une résine acrylique dédiée
J'ai rajouté des plantes flottant aquatique type lentille d'eau et nénuphars
C’est un montage aux petits oignons.
Le travail sur la photo découpe est vraiment très bien réalisé rajoutant une finesse incomparable avec les pièces plastiques.
Intro. historique nickel, superbes photos et pleins d’explications concernant la réalisation de la maquette. Bravo
Magnifique réalisation et super détaillée. Bravo !
Superbe !
Merci pour les tutos !
Un Grand Bravo Jean-Fréderic ! Les détails si petits sont impressionnants, je suis même pas sur que l’ont se rendent compte de ces éléments si petits à faire prendre forme et mettre en place, c’est un travail d’horlogerie. Bravo et Merci pour ces partages de chacune des étapes que l’on suit comme une bande dessinée de qualité ou l’on attends avec impatience la suite qui va nous scotcher de plus belle. Continue comme ça, on ne lâche rien.
Superbe, j’ai hâte de voir la suite.
Super ce début de montage…👍🏻…ça promet pour la suite !!
étant proche de Rouen , je trouve ce sujet encore plus passionnant , et le résultat sera grandiose , nous n’en doutons pas ….
un montage qui s’annonce grandiose , bonne suite J.F
Hâte de voir la suite, nikel JF !
Encore un sujet avec du lourd à la clef, je vais suivre avec intérêt.
Voilà un dio qui promet…Bon montage Jean Frédéric !
Super projet…👍🏻
Hâte de voir la suite..😀
Hâte de voir la suite !