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Diorama Sainte-Mère-Eglise

Opération Boston : une nuit en enfer

Introduction:

L'opération Boston est le nom de code donné au parachutage de la 82nd US Airborne division en Normandie.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Afin de créer une tête de pont aéroportée en arrière d'Utah Beach dans le Cotentin.

Carte du Cotentin avec indication des DZ
Une heure avant le départ des différents régiments aéroportés.

La 82e division aéroportée

 La 82e division infanterie dont le patch d'épaule est constitué du célèbre double A pour All American , à acquis ses premières lettres de noblesse pendant la première guerre mondiale. Après le corps expéditionnaire en Europe et son engagement sur les champs de bataille de Saint-Michel et  Meuse-Argonne.

 

Le 25 mars 1942, la division est réactivée sous les ordres du général Omar Bradley et devient "Airborne" le 15 août. Elle installe ses quartiers à Fort Bragg en Caroline du Nord. Après un entraînement à la hauteur de ses futures missions, elle saute le 9 juillet 1943 en Sicile dans le secteur de Gela. Elle est engagée ensuite, sous les ordres du général Matthew Ridgway avec un de ses régiments, qui saute dans le secteur de Salerne pour renforcer les défenses alliées face à des contre-attaques allemands intenses.

 

En janvier 1944, le 504th PIR, qui a été temporairement détaché de la division pour combattre à Anzio. Reste sur place que le 505th PIR et le 325th GIR sont transférés en Grande-Bretagne afin de participer au débarquement en Normandie. Deux régiments fraichement formés viennent s'ajouter aux unités de la division le 507th et le 508th.

 

Mission

Pour la 82nd le premier objectif est de s'emparer de Sainte-Mère-Eglise, qui est un carrefour de communication crucial derrière Utah Beach et de bloquer les approches de la zone par l'ouest et sud-ouest. Ils devaient s'emparer des chaussées et des ponts sur Merderet à la Fière et chef-du-pont. Détruire le routier sur la rivière Douvre à pont l'Abbé (aujourd'hui Etienville) et sécuriser la zone à l'ouest de Sainte-Mère-Eglise pour établir une ligne défensive entre Gourbesville et Renouf.

Mise en place de pathfinders

Six zones de saut appelées DZ (Dropping zone) ont été prévu. Chacune d'elle est identifiée par une lettre.

Les DZ A, C, et D, situées entre la route N13  et Utah Beach sont attribuées à la 101e division ; les DZ O, N, et T situées à l'ouest de Sainte-Mère-Eglise à la 82e.

Des éclaireurs, appelés pathfinders sont chargés d'aller les baliser afin de permettre le parachutage de masse (13 200 hommes et matériel) qui doit suivre .Pour chaque DZ, trois C47 sont chargés de parachuter chacun une équipe (stick) de 18 pathfinders . Deux C-47 sont ajoutés pour le largage de pathfinders chargés de rejoindre et de baliser LZ (Landing Zone) qui seront utilisées plus tard pour l'atterrissage des planeurs.

Une équipe de pathfinders comprend une dizaine de spécialistes chargés du balisage tandis que les autres hommes sont chargés de leur protection .Le balisage est réalisé à la fois avec des moyens visuels (lampe de nuit et le jour panneaux et fumigènes) et des moyens radiogoniométriques. Les lampes utilisées sont conçue pour être vue uniquement du ciel et ne sont allumées qu'au dernier moment.

Zones de largage manquées

Les parachutistes sont largués vers 2h du matin, une heure après la mission Albany . La couverture nuageuse et la défense antiaérienne allemande dispersent les avions et rendent difficiles le réparage des zones de saut. Par ailleurs, l'ampleur des inondations de part et d'autre du Merderet a été mal évaluée par les Alliés. Les parachutistes sont donc largement dispersés quand ils atteignent le sol et certain nombre d'entre eux tombent dans les marais et s'y noient.

Certains parachutistes tombent directement sur Sainte-Mère-Eglise alors éveillée pour lutter contre un incendie. ils sont abattus ou capturés.

Les parachutes des soldats Steele et Russel s'accrochent à l'église et seul ce dernier parvient à se sortir immédiatement de cette mauvaise étape.   John Steele est resté accroché au clocher pendant 45 minutes, blessé par un éclat d'obus de la Flak lors de son saut, avant d'être fait prisonnier par les allemands.

 

Néanmoins, ceux qui sont tombés à l'extérieur de la ville se regroupent et prennent le village vers 4h30. Les largages à l'ouest du Merderet sont les plus éparpillés et le regroupement des hommes se fait difficilement.

Dans la matinée, les parachutistes s'emparent de la chaussée entre la Fièvre et Cauquigny, la liaison est donc établie entre les hommes tombés à l'est et à l'ouest du Merderet. Mais le besoin de sécuriser la route venant de Neuville-au-plain pour protéger Sainte-Mère-Eglise. La volonté de rejoindre les parachutistes largués au nord d'Ambreville pour prendre cette localité et l'absence de renseignements sur les positions allemands amènent les américains à ne laisser que quelques hommes à Cauquigny. Quand une contre-attaque de la 91st infanterie-division, appuyée par la Panzer-Ersatz-Und-Ausbildungs-Abteilung 1000 permet aux allemands en milieu de journée de reprendre le contrôle de la rive ouest de la chaussée.

Ils sont cependant  incapables de la traverser, mais les parachutistes à l'ouest du Merderet sont isolés.

Ils sont finalement secourus quand les américains réussissent à reprendre le contrôle totale de la chaussée et à y établir une solide tête de pont le 9 juin 1944.

La garnison allemande de Sainte-Mère-Eglise.
La place principale de Sainte-Mère-Eglise vue vers l'est.
Les soldats américains en marche sur la place principale de Sainte-Mère-Eglise.
Le mannequin de John Steele fait évidemment partie des symboles les plus reconnus de la Bataille de Normandie en France.

John Steele, parachutiste du clocher de Sainte-Mère-Eglise

John M. Steele est né à Métropolis dans l'état de l'Illinois (Etats-Unis), le 29 novembre1912.

Volontaire pour les troupes aéroportées, il intègre le 505th PIR de la 82nd Airborne division. Il débarque en mai 1943 en Afrique du Nord et saute sur la Sicile en juillet 1943 ou John se casse une jambe. Il rejoint ses camarades en Italie en septembre1943.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, John Steele atterrit sur Sainte-Mère-Eglise et reste accroché malgré lui au clocher de l'église. John est libéré de son harnais par les soldats allemands en poste dans le clocher, fait prisonnier il s'échappe et rejoint ses camarades.

John Steele participa ensuite à la libération des Pays-Bas, à la bataille des Ardennes et arriva dans la zone de Francfort (Allemagne) pour terminer la seconde guerre mondiale. Il fut ensuite réassigné à la 17e division aéroportée et prit le bateau à Marseille pour rentrer aux Etats-Unis afin de retrouver une vie normale en septembre 1945.

Il mourut d'un cancer de la gorge en 1969 à l'âge de 57 ans dans la ville de Caroline du Nord et émit le souhait d'être enterré en Normandie ce qui malheureusement ne fut pas réalisé.

 

Conclusion

L'horrible dispersion des sticks aurait pu compromettre l'opération mais l'esprit d'initiative et l'instinct offensif des paras ont su redresser la situation. Paradoxalement, l'éparpillement des parachutistes à freiné les réactions des allemands qui avec leurs communications coupées, se sentaient aussi isolés que leurs adversaires. En fin de la journée du 6 juin, la 101e a accompli la plupart de ses missions. La 82e, la situation est plus critique car la tête de pont à l'ouest du Merderet n'a pas vraiment pu être réalisée beaucoup d'unités sont toujours isolées. Malgré les pertes, 2500 tués, blessés ou disparus , l'opération dans son ensemble reste toutefois un succès.

Mon projet de diorama

Je vais réaliser un diorama de Sainte-Mère-Eglise, le kit utilisé sera le set Italeri n° 6199 au 1/72.

 

Début du montage : L'église

On peut remarquer que les façades ne comporte aucune gravure. J'ai donc décidé de recouvrir tous les murs de carton plume et de graver les briques.

Voici le résultat des deux premières façades regraver, j'ai également réalisé les piliers qui ne sont pas représentés dans le kit.

 

Les panneaux de base , l'entrée principale, les parois transversale et les murs extérieur sont finit.

Prochaine étape coller le tout sur le support et fabriquer les gros piliers.

Tout les piliers ont été réalisés et les murs coller sur le support.

Prochaine étape la construction  du clocher et les toits.

 

Le clocher est fini, je lui ai rajouté des baguettes evergreen pour plus de réaliste.

Les ardoises du toit ne sont pas réaliste.

Je réalise les ardoises avec du papier à dessin.

Je fais des bandelettes celles-ci seront collées de bas en haut en les superposant, comme pour la construction d'un toit réel.

Je divise les bandelettes en deux en traçant un trait horizontal.

Ensuite, je fais des entailles verticalement aux ciseaux pour imiter les ardoises.

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