Projet en parties pour réaliser l’ensemble canon Karl et le chargeur de munition sur un diorama au 1/35
La première partie concerne le chargeur de munition avec sa grue électrique
La bataille du siège de Sébastopol, également appelée opération Störfang, est une bataille de la Seconde Guerre mondiale qui eut lieu du 30 octobre 1941 au 4 juillet 1942 entre les troupes allemandes et soviétiques.
L’objectif de la wermacht était le port de Sébastopol, qui constituait la base navale prédominante de la flotte de la mer Noire.
Elle se termine par une victoire allemande et l’occupation de la ville portuaire
Cette victoire certes stratégique s’accompagne d’un coût élevé en termes de pertes et d’une mobilisation prolongée des troupes dans la ville
Ce qui se révélera insuffisante pour les autres offensives allemandes sur le front oriental sud.
La base navale de Sébastopol, qui appartenait à l’époque à l’Union soviétique, figurait parmi les fortifications les plus robustes au niveau mondial.
La position, se trouve sur un promontoire calcaire à l’extrême sud-ouest de la Crimée, représentant une cible plutôt ardue pour les troupes au sol.
Les abrupts escarpés surplombant la baie nord de Sébastopol rendaient un abordage amphibie tout aussi périlleux.
Sur ces défenses naturelles, la marine soviétique avait édifié de robustes défenses côtières.
Son importance comme base navale et aérienne potentielle permettrait à l’Axe de mener des opérations maritimes et aériennes contre des cibles soviétiques dans les montagnes ainsi que sur les ports du Caucase.
En juin 1942, le siège débute par des bombardements massifs d’artillerie orchestrés par la 11e armée allemande et Luftflotte 4.
Le 2 juin 1942, les bombardiers allemands ont largué plus de 6 000 tonnes de bombes sur la ville.
Le mortier Karl (connu sous le nom de Karlgerät) a eu l’occasion de faire ses preuves au combat.
Après la fin des bombardements, les diverses unités de la 11e armée déclenchent leur attaque le 7 juin.
Le 17, les Allemands prennent le contrôle de plusieurs bastions soviétiques (y compris le fort Staline), en partie grâce à l’utilisation du canon d’assaut Sturmgeschütz III.
Le troupe de montagne roumain engrange les triomphes et se déploie vers l’ouest.
Le 21 juin, bien que les Allemands soient épuisés, les Soviétiques sont totalement désemparés.
Cependant, l’armée du Littoral continue de résister de manière croissante face aux Allemands.
Le général Manstein entreprend alors une manœuvre audacieuse, en introduisant deux divisions allemandes derrière la ligne soviétique.
L’opération a été couronnée de succès et les Allemands ont réussi à établir des têtes de pont robustes en moins de 10 minutes.
Le XXX Armeekorps brise la ligne du Sapoun le 29 juin,
forçant ainsi la garnison soviétique à quitter la ville par les bateaux de la flotte de la mer Noire.
Le 1er juillet, jour de sa promotion,
Von Manstein commande l’assaut final et est promu au rang de Generalfeldmarschall
Les lignes soviétiques ont été brisées le 3 juillet.
Le 9, les derniers foyers de résistance soviétique s’effondrent mettant fin à la bataille
Le mortier Karl (en allemand : Karlgerät) est plus grosse pièce d’artillerie automotrice jamais construite.
Avant d’être opérationnel, le véhicule est désigné sous le nom de Projekt 4 par Rheinmetall.
Il a été initialement nommé Gerät 040 dans la nomenclature en novembre 1940, puis rebaptisé Gerät-Karl en février 1941. E
n même temps, la variante de 54 cm est désignée sous le nom de Gerät 041, l’ensemble étant finalement connu sous l’appellation collective de Karl-Gerät (en référence au général Karl Becker).
Depuis 1943, on désigne les deux versions sous les appellations Karl-Gerät (60 cm) et Karl-Gerät (54 cm),
la première étant identifiée par le code Geheimdienst 040 et la seconde par Geheimdienst 041.1.
Caractéristiques
Longueur : 11,15 m
Largeur : 3,15 m
Hauteur : 4,78 m
Poids : 132 tonnes
Moteur : Daimler Benz MB507
Vitesse : 10 km/h
Cadence de tir : 1 coup au 5 minutes
Portée : 6,800 m
Canon : soit 600 mm tube court ou 540 mm tube long
Pour ce mortier, les Allemands ont conçu trois variantes de projectiles :
un obus explosif pesant 1250 kg (avec 460 kg d’explosifs)
deux pénétrateurs de béton : l’un léger et l’autre lourd, avec des poids respectifs de 1700 et 2170 kg (la quantité d’explosifs était de 280 et 348 kg).
Un projectile perforant le béton de plus de deux tonnes pourrait toucher des objectifs situés jusqu’à 4,5 km,
tandis qu’un obus extrêmement explosif pourrait atteindre des cibles à une distance maximale de 6,5 km.
Un imposant projectile de perçage de béton, ayant une vitesse maximale de vol de 220 m/s,
était capable d’atteindre jusqu’à 3,5 mètres dans du béton armé ou des plaques d’acier d’une épaisseur de 450 mm.
Le poids des projectiles de 50cm impose la création d’un engin spécifique pour ravitailler les Mörser Gerät 040 et 041 Karl.
En octobre, Rheinmetall-Borsig reçoit une commande portant sur le développement d’un transport de munitions.
13 Panzerkampfwagen Ausf D, E et F sont donc fabriqués : deux pour chacun des 6 Geräte 40 (Nr.I à VI.) et le dernier pour le Gerät expérimental Nr.VII.
Les Munitionsschlepper für Karl Gerät se voient greffer un compartiment pouvant accueillir quatre obus (ogives et charges séparées) et une grue électrique Wippkran, monté à l’avant, d’une capacité de 2,5 tonnes au point le plus éloigné de la flèche (3,4 mètres).
Cette dernière est alimentée par le même moteur employé habituellement pour la rotation de la tourelle du Panzer IV (DKW essence).
Grâce à une pince (Geschossgreifer), la grue peut directement transférer une ogive et une gargousse vers le plateau de chargement du Karl.
Lors des trajets, elle est repliée, protégée par une bâche, sur le dessus du casier contenant les projectiles. Sur le toit de la superstructure, deux panneaux permettent aux quatre membres d’équipage, 2 Fahrer (pilotes) et 2 Begleiter (assistants), d’accéder à leurs postes.
En 1942, une coque plus légère est construite afin d’accueillir les munitions de 60cm.
Une deuxième pince, transportée par camion, est alors nécessaire. En 1944, deux pinces spécifiques sont installées pour faciliter la manutention des munitions du Gerät 041.
Caractéristiques générales
Équipage 4 hommes
Longueur 5,92m
Largeur 2,84 m
Hauteur 2,83m
Masse au combat 25t
Blindage 30mm/20mm
Armement : Sans + 4 projectiles + 2 pistolets mitrailleurs de 9mm
Vitesse sur route: 42km/h – Tout terrain 20km/h
Autonomie 200km/Route – 130km/Tout terrain
Quand Dragon et Trumpeter ont sorti des kits de mortiers Karl-Geraet 040/041 SP,
Le travail semblait à moitié terminé car ils étaient toujours accompagnés de deux Munitionsschlepper Panzer.IV Fgst. Ausf. D/E ou F.
Jusqu’à présent, le seul Munitionsschlepper disponible était le kit de résine plutôt cher de CMK mais Trumpeter a maintenant publié ce kit du Munitionsschlepper PzKpfw.IV Ausf. D/E
Et également un autre kit du Munitionsschlepper PzKpfw.IV Ausf. F
Un total de 13 Munitionsschlepper ont été produits, deux pour chacun des six Karl-Geraet 040/041s et 1 pour le Geraet 040 expérimental Nr.VII
Une belle excuse pour acheter deux kits pour un rechargement complet du diorama !
Châssis
Début du montage par le châssis
Texture de fonderie et remplacement des pièces de TRUMPETER par ceux d’un kit de chez AFV CLUB
Châssis
Les galets de route sont de chez TRISTAR et les chenilles de FRIULMODEL
J’ai usé légèrement le bandage en caoutchouc et assemblé temporairement le train de roulement avec du maskol
Châssis
J’ai choisi le système de remorquage proposé en PE que j’ai détaillé avec des rivets de chez QUINTA et une chaine de chez TRUMPETER
Haut de la caisse
Trumpeter propose les charnières et le système de ressort qui est très bien restitué
Haut de la caisse
Les pièces en plastique pour les vitres sont inutilisable je les remplace par un moulage en résine transparente durcis aux UV
Haut de la caisse
Les feux de route sont faux je les perce avec une fraise à boule et j’injecte de la résine transparente pour réaliser la partie vitré
Haut de la caisse
Tout les outils du lot de bord sont remplacé par des impression 3D que j’ai détaillé avec de la photodécoupe et du scratch
Coffre à munition
Le coffre est assemblé en laissant un obus à l’intérieur en retirant volontairement des trappes
Coffre à munition
Vignette
J’ai trouvé chez Panzer Art 2 figurines qui conviennent parfaitement à la petite mise en scène que je souhaite réaliser
Article et historique intéressants, pour un engin peu représenté.. Pour ce qui est du montage de la maquette, c’est un vrai travail d’orfèvre.
Oh top ! un nouveau montage de Jean-Fred ! très bien cet historique, ça nous mets dans le bain direct ! bonne continuation JF 😉