Home » Normandie 2024 » Cherbourg, juillet 1944

Cherbourg, juillet 1944

Table des matieres

  1. Introduction
  2. La bataille de Cherbourg
  3. Avancée  sur Cherbourg
  4. Déroulement
  5. Les conséquences
  6. Quelques photos du Chevrolet G7105
  7. Quelques fiches techniques des véhicules
  8. Mon idée de diorama
  9. Les maquettes et accessoires utilisés pour mon diorama
  10. Kits utilisés pour mon diorama
  11. Montage du châssis du Chevrolet G7105
    a)Montage de la cabine et de la caisse du Chevrolet
    b)Mise en peintures
    c)Mise en peintures du véhicule et du moteur
    d)Pose des décalques et salissures
  12. Montage de la remorque Ben Hur
    a)mise en peinture et pose des décalques et accessoires dans la remorque
  13. Montage du Ford GPA Amphibie, passage du primer et mise en peinture
  14. Réalisation du diorama sur son socle et des véhicules ainsi que les produits utilisés
  15. Mise en peintures des figurines
  16. Quelques explications de la mise en place des figurines
  17.  Photos final du projet D2MM 2024(Normandie)

1. Introduction

Je vous présente mon montage, il y a un véhicule au 1/35 de chez Tamiya (Jeep GPA amphibie) et un véhicule  au 1/35 de chez Miniart ( Chevrolet G 7105 ) qui sera immatriculé au service du déminage qui es représenté sur un quai portuaire à Cherbourg en 1944 avec quelques figurines.

2. La bataille de Cherbourg

La bataille de Cherbourg est un épisode de la bataille de Normandie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle commence dès le début du débarquement de Normandie le 6 juin 1944 pour s'achever le 1er juillet avec la prise du port de Cherbourg par les troupes américaines et la reddition des derniers défenseurs allemands. Cette prise s'avère capitale pour le ravitaillement des troupes alliées engagées sur le front de l'Ouest.

(source Wikipedia)

3. Avancée sur Cherbourg

Le 18 juin, la 9e division d'infanterie américaine atteint la côte ouest de la presqu’île, isolant ainsi les 709e et la 243e divisions d'infanterie allemandes au nord.

En 24 heures, les 4e, 9e et 79e divisions d’infanterie américaines avancent vers le nord sur un large front, sans beaucoup d’opposition depuis l’ouest de la péninsule tandis qu’à l’est, aux environs de Montebourg, l’ennemi, épuisé par une dizaine de jours de combats, s’effondre. À Brix, plusieurs caches de V1 sont découvertes ainsi qu’une installation de V2.

En deux jours, Cherbourg est à la portée d’une attaque des divisions américaines. Le commandant de la garnison allemande, le Generalleutnant von Schlieben, dispose de 21 000 hommes. Cependant, la plupart de ses effectifs sont recrutés à la hâte dans les unités de la marine ou de travailleurs, ou encore proviennent des unités de combats fatiguées et désorganisées qui ont battu en retraite sur Cherbourg. Vivres, carburant et munitions manquent. La Luftwaffe essaie de faire le ravitaillement, mais le ciel normand est largement dominé par les avions alliés et les quelques avions allemands larguent surtout des articles comme des croix de fer pour remonter le moral des troupes. Toutefois, von Schlieben refuse de se rendre et l’amiral Hennecke entreprend de démolir le port pour qu’il ne puisse servir aux Alliés.

Collins lance l’assaut le 22 juin. La résistance est vive, les combats se déroulent dans les rues et au large entre les cuirassés alliés et les canons allemands. Mais, lentement, les Américains chassent les Allemands de leurs bunkers et de leurs blockhaus. Le 26 juin, la 79e division prend le fort du Roule, qui domine la ville et ses défenses, mettant ainsi fin à toute action organisée des troupes allemandes. Von Schlieben et Hennecke signent la reddition à 16 h au château de Servigny. Les troupes qui défendent les fortifications du port et l’arsenal se rendent au bout de quelques jours, et certaines troupes allemandes à l’extérieur des fortifications résisteront jusqu’au 1er juillet.

(Source Wikipedia)

4. Déroulement

The Bee, quotidien américain, 9 juin 1944.

Tôt le mardi 6 juin, les 82e et 101e divisions aéroportées américaines sont larguées au-dessus du Cotentin. Leur première mission est de tenir les routes permettant aux troupes du VIIe Corps débarquées sur la plage d'Utah Beach de gagner rapidement l'intérieur des terres. Dans un second temps, elles opèrent une jonction avec les troupes débarquées plus à l'est.

Cherbourg-Éclair, 7 juin 1944.

Le vendredi 9 juin, la 101e division aéroportée traverse la vallée de la Douve que les Allemands ont inondée. Le lundi 12 juin, elle prend Carentan après des combats acharnés et meurtriers [1]. Ce même jour, les chefs d'état-major américains, les généraux Marshall, Arnold, et l'amiral King, ainsi que Winston Churchill, arrivent sur place pour constater l'avancement des opérations [1]. Avec le renfort de trois divisions d'infanterie, les Américains élargissent le front vers l'ouest avec pour objectif de couper le Cotentin et d'isoler ainsi l'armée allemande. Les bombardements aériens dépassent « en nombre et en intensité tout ce qui s'est vu jusqu'à présent » [2]. Les navires au large pilonnent les points de résistance terrestres, « causant de terribles destructions » [2]. La conquête de la presqu'île « ne se réalise qu'à une cadence assez lente » [2]. Les populations civiles « souffrent cruellement et subissent des pertes encore inévaluables » [2].

Le dimanche 11 juin, une conférence se tient à la sous-préfecture de Cherbourg, qui réunit les autorités locales [2]. Des mesures sont prises pour assurer le ravitaillement de la population [2]. Un appel est lancé aux maires des communes rurales pour les « exhorter » à accorder « asile » aux réfugiés cherbourgeois [2].

 

Le général Collins (à droite) explique au général Bradley comment Cherbourg a été pris.

Le vendredi 16 juin, la situation est déjà très favorable aux Américains. Adolf Hitler ordonne à ses troupes de rester là où elles se trouvent et de livrer bataille. Mais, le lendemain, Hitler consent à une retraite limitée de ses troupes et leur assigne de former une ligne de défense au sud de Cherbourg, en s'appuyant sur le mur de l'Atlantique.

Le dimanche 18 juin, la 9e division d'infanterie américaine du général Eddy atteint la côte ouest du Cotentin, à Barneville-sur-Mer, et commence à avancer vers le nord, avec le renfort des 4e et 79e divisions d'infanterie. La progression est assez rapide. Montebourg et Valognes tombent après avoir subi d'importantes destructions. Le mardi 20 juin, Cherbourg est en vue. Quelque 21 000 soldats allemands y sont regroupés, sous les ordres du lieutenant-général von Schlieben. Déjà, l'amiral Hennecke s'emploie à détruire les installations portuaires.

 

39 000 Allemands sont faits prisonniers à Cherbourg. Ici une colonne sur la route de Paris, au pied de la montée des Rouges-Terres se dirige vers un camp de prisonniers.

L'assaut est lancé le jeudi 22 juin. La 4e division passe par Tourlaville, la 9e par Équeurdreville et la 79e au centre [1]. Les Allemands opposent une vive résistance. Les combats ont lieu aux abords de Cherbourg, puis dans les rues, tandis que les marines américaine et allemande se livrent au large à un duel d'artillerie. Les navires alliés tirent 3 000 obus et la défense allemande sans doute autant [1].

Le lundi 26 juin, la 79e division d'infanterie américaine prend le fort du Roule, qui domine la ville. Les Allemands ont perdu la bataille de Cherbourg. À 16 h, à Yvetot-Bocage, au château de Servigny, ils signent leur reddition officielle [1].

Quelques poches de résistance allemandes subsistent toutefois ici et là. Le drapeau français flotte sur l'arsenal le 27 juin à 10 h 37. La dernière poche est réduite au silence le samedi 1er juillet.

Au total, 39 000 Allemands sont faits prisonniers.

 


Le maire de Cherbourg Paul Renault remercie le général Collins.

Le mardi 27 juin, Cherbourg laisse éclater sa joie. La ville est en liesse. Les Américains sont acclamés au perron de l'hôtel de ville. Les bouteilles de vin et de calvados apparaissent comme par enchantement. « Pour les GI's, la valeur stratégique de Cherbourg fut bientôt éclipsée par la richesse de ses caves », s'amuse le général Bradley, qui se félicite d'avoir hérité, non seulement, « d'un port transatlantique » mais également « d'une énorme cave bien remplie » [3].

Le général Eisenhower dira plus tard : « Cherbourg représentait un élément capital dans nos principaux plans logistiques. Le débarquement naval et aérien dans le Cotentin (...) avait été expressément conçu pour faciliter sa capture rapide afin que nous puissions utiliser son précieux port comme base accessible par tous les temps pour débarquer le matériel. »

 

5. Les conséquences

Les Allemands, en raison de la rapidité d’intervention des Alliés et des ordres incohérents de Hitler, ont subi une lourde défaite. Ce ne sont pas moins de 39 000 soldats allemands qui seront faits prisonniers à la suite de cette victoire alliée. Côté américain les pertes furent lourdes : sur les 135 officiers et les 2 838 hommes dont disposait le 325e régiment d'infanterieet de planeurs de la 82e division aéroportée, il ne restait le 2 juillet, plus que 55 officiers et 1 245 hommes puis, le 6 juillet, 41 officiers et 956 hommes. Sa compagnie de chasseurs la plus fournie était de 57 hommes et la plus meurtrie en avait seulement 12. À l'évidence la traversée du bocage normand s'avérait difficile et périlleuse. Les Allemands avaient si consciencieusement démoli et miné le port, que les premiers navires n’y accostent qu’à la fin de juillet. Il faut attendre à la mi-août pour que le port soit en partie utilisable. Alors que Hennecke se voit décoré par Hitler de la Croix de chevalier de la Croix de fer pour « un exploit sans précédent dans les annales de défense côtière », le général Friedrich Dollmann, commandant la VIIe armée allemande, meurt d’une crise cardiaque (ou se suicide, les raisons de sa mort n’étant pas clairement établies) le 28 juin après avoir appris que la prise de Cherbourg lui vaut la cour martiale.

Jusqu’à la libération des accès du port d’Anvers en novembre 1944, Cherbourg est le port le plus actif du monde, d’où arrive pour le front le carburant (PLUTO) et d'où partent pour les combats, les hommes et le matériel (la Red Ball Express par route et le Toot Sweet Express par voie ferrée). D’où l’acharnement allemand à interdire son accès. Navires, remorqueurs, grues et autres engins sont jetés à l’eau dans les bassins et dans la rade et le port devient inutilisable. En novembre 1944, la Commission locale des renflouements de Cherbourg est créée avec pour mission de tout mettre en œuvre pour renflouer les navires qui peuvent l’être et de déblayer tous les accès au port. Après six ans de travaux titanesques, la venue du paquebot Queen Elizabeth marque le retour de Cherbourg parmi les ports transatlantiques les plus prestigieux.Après la guerre, le gouvernement allemand est contraint de payer des réparations aux civils et aux familles des civils de Cherbourg que la guerre a tués, affamés ou privés de toit. Cherbourg est citée à l'ordre de l'armée le 2 juin 1945, et rendue à la France par les Américains le 14 octobre.

(source Wikipedia)

 

 

 

8. Mon idée du diorama

Mon idée du diorama présente une partie d un quai de Cherbourg le 8 juillet 1944.

Il s’agit d un véhicule de type Chevrolet  G 7105  4x4  1,5 T PANEL VAN de l U.S. NAVY  MINE  DISPOSAL UNIT  munis de sa remorque BEN HUR  G 518 1T Cargo et une Jeep amphibie qui es la Ford GPA Amphibius

9. Les maquettes et accessoires utilisés pour mon diorama

  • Chevrolet  G7105  4x4  1,5 T Ref : Miniart 35405
  • Remorque  BEN  HUR  G-518 U.S. 1 T  CARGO TRAILER Réf : Miniart 35436
  • Ford GPA Amphibian  Réf : Tamiya 35336
  • Dock With Stairs  Réf : Italeri 5615
  • U.S. Fuel Pruns (Fût) Réf : Miniart 35592
  • Caisses À Munitions réf : AK interactive 8225
  • Resine Epoxy Bi Composant Réf : AK interactive 8043
  • Figurines Divers Marques il y des figurines Miniart et verlinden

11. Montage du châssis du chevrolet G 7105

Le montage du châssis es un peu complexe car la marque Miniart es connue pour sa multitude de grappes de pièces. Le châssis n’es pas moulé en une seule pièce, ce qui veut dire qu’il faut être très précis et minutieux pour éviter que le châssis soit voilé pour le reste du montage. Il es assez bien détaillé avec en plus des parties en photos découpes.

Parlons du moteur maintenant il es très bien détaillé néanmoins j’ai rajouté les câbles de bougies pour encore améliorer l’ensemble et un câble pour l’arrivée d essence.

a. Montage de la cabine et de la caisse du Chevrolet

Pour la caisse du véhicule, j’ai pas eu de soucis, le principale es de la coller bien d équerre.

b. Mise en peinture

Pour la mise en peinture, j’ai d’abord tout mis  en primer noir (réf:AK 757),une fois sec après 24h, j’ai passé sur tous les reliefs de la peinture acrylique blanche  (réf:AK 11001) pour donner une différence quand on passera l olive drab .

c. Mise en peinture du véhicule et du moteur

Pour la mise en peinture de le carrosserie , j’ai utilisé l olive drab Ak ( réf:AK 11334).

d. Pose des décalques et des salissures

Pour la pose des décalques, je passe avant une couche de Tamiya de x22 pour faciliter la pose des décalques, des jus ou des pigments.

12. Montage de la remorque Ben Hur

Pour le montage de cette pièce j’ai pas eu trop de soucis, le plus compliqué ça été de mettre les PE (photos découpes).

a. Mise en peinture et pose des décalques et accessoires dans la remorque

Pour la mise en peinture, j’ai utilisé la marque AK 3 G,ensuite,j ai placé quelques caisses et une bâche que j’ai réalisé avec du papier mouchoir et pour lui donner ça forme, j’ai mis du paper shaper de la marque vms mais on peut utiliser de la colle à bois diluée avec de l’eau ça va aussi bien.

13. Montage du Ford GPA Amphibie, passage du primer et mise en peinture

Pour le montage de ce kit,j’ai rien eu comme difficulté. C’est  un kit tamiya et tout s’ajuste au millimètre près, pour commencer, j’ai mis le primer AK microfiller  noir (réf:Ak 757), puis j’ai passé sur les arrêtes du blanc acrylique (réf:11001) pour donner du relief et des tons différents lors de la pose de l olive drab.

 

14. Réalisation du diorama

Pour la réalisation du diorama , j’ai utilisé une base de kit qui représente un quai d’ un port  Italeri (Réf:5615) auquel j’ai refermé le pourtour avec du balsa pour que cela soit plus rigide et que j’ai ensuite peint .

Pour le vieillissement du quai, j’ai utilisé les pigments de chez Ammo,c’est le top pour donner de effets de teintes différentes.

a. Pose du dio sur son socle et des véhicules

Pour la pose du diorama, j’ai utilisé un morceau de plaque isolante de 20mm que l’on trouve dans les magasins de bricolage. Ensuite, j’ai découpé l’emplacement du véhicule amphibie qui se trouve au bord du quai, afin que celui-ci soit au même niveau du ponton.

Pour le fond qui va recevoir la résine, j’ai utilisé de la pâte à modeler qui sèche à l’air afin d’éviter que celle-ci ne fuite part l isolant. Une fois sec, j’ai peint  à l’acrylique le fond avec différentes teintes de vert et ensuite, j’ai fait le mélange de la résine bi composant de la marque AK (réf:Ak8043) et j’ai incorporé un mélange de peinture à l’huile pour lui donner la teinte qui fallait pour représenter le plus possible la couleur de la Manche.

15. Réalisation des figurines

Pour la réalisation du diorama, j’ai utilisé plusieurs marques de figurines. Il y a du Verlinden, du Miniart  et du Tamiya.

Pour la mise en peinture des figurines, je met pour commencer une couche de primer puis quand cela est sec, je passe une couche d’acrylique plus claire, et pour la couche définitive, j’utilise de la peinture à l’huile pour pouvoir effectuer les plis et les reliefs pour donner vie au figurines.

16. Quelques explications de la mise en place des figurines

La figurine qui se trouve devant le Chevrolet es entrain de le réparer et celui qui es à genoux devant le coffre à outils lui passe les outils nécessaires, quant à celui derrière le véhicule,il es entrain de vérifier le chargement et celui sur le bord du quai attend les ordres pendant que les trois autres discutent de la mission.

17. Photos final du projet de D2MM 2024(Normandie)

4.5 6 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest

6 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Didier Lefebvre
Administrateur
20 décembre 2024 4h57

J’ai passé un trés bon moment à lire ton article Cédric, bravo !

Martial_le_Breton
Invité
Martial_le_Breton
19 décembre 2024 22h21

Une idée de diorama originale.
Bravo Cédric le résultat de 2024 annonce un projet 2025 encore plus formidable.

Petit Sandrine
Invité
Petit Sandrine
19 décembre 2024 12h16

Super pour l’article, tout es bien expliquer en détails, de belles maquettes et encore bravo pour la réalisation du diorama