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Normandie80: C-47A Skytrain – Overlord – Operation Albany

Projet du forum Plastikdream construit dans le cadre du GB 8

Voilà je me lance dans mon premier GB avec ce beau C-47, un des premiers conquérants de la libération de la Normandie en 1944.

Vu la taille de l'oiseau et le nombre de pièce, il y a du taf.

A mon habitude, je ferais un historique détaillé mais je vais essayer de le répartir au long du montage pour ne pas saouler tout le monde dès le début.

 

C'est Darty mon kiki... 

 

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Pour commencer ce montage un peu d’histoire pour le replacer dans le contexte exact.

 

Historique : épisode 1

 

Historique du Douglas C-47 Dakota

 

C’est en décembre 1935, en Caroline du nord (Etats-Unis), que le premier Douglas C-47 prend son envol. Connu également sous le nom de DC-3, cet appareil doit pourvoir aux besoins logistiques civils et militaires : 800 exemplaires sont construits pour le marché aérien civil, tandis que 10 000 unités militaires sont livrées à partir de 1938.

 

Le DC-3 est baptisé C-47 par l’armée de l’Air américaine et R-40 par le corps des Marines et l’U.S. Navy. La Grande-Bretagne le baptise “Dakota” (acronyme de Douglas Aircraft Company Transport Aircraft).

 

Son rôle est dans un premier temps essentiellement logistique : il transporte du matériel militaire divers, et il possède une capacité et une vitesse bien plus importantes que ses prédécesseurs. Mais le C-47 est également utilisé comme transporteur de personnalités militaires, relais de communications, avion d’entraînement et bien entendu comme avion de parachutage.

 

En effet, c’est à partir de 1942 que les troupes aéroportées voient le jour aux Etats-Unis, et le C-47, alors surnommé “Skytrain” (littéralement “train du ciel”) est sélectionné pour ses capacités hors-normes. Cet appareil participe notamment aux opérations militaires en Sicile, lors de l’opération Overlord en Normandie, et en Hollande pendant l’opération Market-Garden, mais également en Asie et au Pacifique.

 

 

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Fiche technique du Douglas C-47 Dakota

 

Pays cd’origine : Etats-Unis d’Amérique

Dénomination : Douglas C-47 Skytrain (“Dakota” en Grande-Bretagne)

 

Longueur : 19,65 m

Envergure : 28,96 m

Hauteur : 5,16 m

 

Poids à vide : 7 700 kg

Vitesse maximale : 370 km/h

Rayon d’action : 2 175 kilomètres

Plafond : 7 350 m

 

Transport : 28 passagers ou 4536 kg de fret

 

Equipage : 4 hommes (pilote, copilote, radio, navigateur)

 

Motorisation : deux moteurs Pratt & Whitney R-1830-92 à 14 cylindres en étoile de 1 200 chevaux chacun

 

Versions utilisées en Normandie en 1944 :

– C-47 A Skytrain (Dakota III)

– C-47 B Skytrain (Dakota IV)

 

Operation OVERLORD

 

 

Le IX Troop Carrier Command

 

La mission du IXth Troop Carrier Command est d'amener au coeur du Cotentin les parachutistes des deux divisions aéroportées Américaines, la 82nd et la 101st Airborne. Les transports utilisés sont le C-47 ainsi que les planeurs Waco CG-4A et Horsa.

 

Les différents groupes de transport (T.C.G) sont répartis sur les aérodromes d'Angleterre d'ou ils vont décoller suivant un planning horaire très précis.

 

L’avion que je vais représenter (code J8) pour ce GB#8 est appartient au 439ème TCG - 92ème TCS  et basé à Upottery dans le Devon et transportant les 1/506th et 2/506th bataillons de la 101ème airborne division paratroopers comme indiqué dans l’ordre de bataille ci-dessous :

 

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Donc, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, l’escadron dont cet avion faisait partie fut enrôlé dans l’opération Albany (dont je ferais un historique complet plus tard) :

 

L’opération Albany est la mission de transport des troupes de la 101ème division aéroportée commandée par le général Taylor. Son but est de permettre aux parachutistes américains de s’emparer dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 de plusieurs points clés visant à assurer le succès des opérations amphibies sur Utah Beach du Jour J.

 

Cet escadron transporta le 1er et 2ème bataillon du 506ème PIR (Parachute Infantry Regiment) dont voici la composition :

 

506th Parachute Infantry Regiment : Colonel Robert Sink

Rgt Hq Co : Captain Edward A. Peters (KIA 6 June)

Rgt Service Co : Captain George L. Barton III

 

1/506th : Lt. Colonel William L. Turner (KIA 7 June)

Lt. Colonel James L. LaPrade (From 7 June)

Hq Co : Captain Lloyd E. Patch

A Co : Captain Melvin O. Davis

B Co : Captain Clovis Y. Tollett

C Co : Captain Knut H. Raudstein (WIA)

 

2/506th : Lt. Colonel Robert L. Strayer

Hq Co : Captain Lloyd J. Cox

D Co : Captain Jerre S. Grosse (KIA 8 June)

1st/Lt. Joseph F. McMillan (From 8 June)

E Co : 1st Lt Thomas Meehan III (KIA 6 June)

Captain Richard D. Winters (From 6 June)

F Co : Captain Thomas P. Mulvey

 

Alors ici il y a un détail intéressant :  Notez la E Co (Compagnie E) du 2ème 506, E Co ou aussi Easy Company commandée lors du débarquement par le Capitaine Richard D. Winters.

Cela ne vous dit rien ? Alors avec cette photo ?

 

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A gauche le vrai Capt. Winters et à droite l’acteur Damian Lewis qui joua son personnage dans « Band Of Brothers » - « Frères d’armes », la célèbre mini-série de Tom Hanks.

Donc cet avion a peut-être transporté la Easy Company.

 

Ici une photo du 3/506th se préparant :

 

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Maintenant place au montage, la suite de l’histoire au prochain épisode…

Voici la première étape du montage: le cockpit.

 

On dans cet étape à installer sur le long plancher, les palonniers (directement collés car de la même teinte que le plancher), les manches, le tableau de bord, le bloc manettes et les 2 sièges. J'ai décidé de coller ces sous groupes pour plus de facilité de peinture. La partie tableau de bord est un peu alambiquée avec un film pris entre le fond et une partie transparente. Cela sera pour l'étape suivante. Le reste, pas de soucis jusqu'aux sièges. Et ici il y a un couac dans le modèle Trumpeter.

En effet la notice (cercle rouge) et les pièces fournies permettent de faire deux sièges identiques avec un accoudoir fixe plein à gauche et un accoudoir mobile à droite. Hors dans le cockpit du C-47, le siège copilote  a l'accoudoir mobile à gauche (côté couloir bien sûr, aucun intérêt à l'avoir côté carlingue). Comme les pièces avec les accoudoirs sont identiques j'ai donc découpé ceux-ci à l'xacto et je les ai recollés à la colle Tamiya sur les montants opposés. Malgré que l'accoudoir fixe ne soit pas symétrique, c'est toujours mieux que de l'avoir du mauvais côté. De cette façon j'ai maintenant un siège pilote et un siège co-pliote.

Ensuite j'ai passé l'ensemble des pièces à l'apprêt gris ou noir selon la couleur finale.

 

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La prochaine étape sera la mise en peinture de tout cela, mais d'abord il faut faire un peu de recherche de photos d'époque (il y en a pour tout les goûts sur le net vu le nombre et la longévité de ces appareils) pour avoir les bonnes teintes car la notice est non seulement très avare de détails de couleurs mais aussi un peu fantaisiste.

Ici une photo de cockpit d'un avion tel qu'il a servit pour le 6 juin 44. On y voit bien les sièges différents pour les pilotes.

 

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Voici la mise en peinture de la partie cockpit.

Pour le tableau de bord, étant donné que les cadrans se voient par transparence du film situé entre le fond et la partie transparente, il faut un fond blanc, donc ici du blanc Tamiya. pour pouvoir peindre la partie transparente en noir, j'ai donc mis une goutte de maskol dans chaque petit cadran. Ensuite collé le tout avant la peinture en noir (black grey Vallejo 70862). Enfin un petit dry brush Basalt Grey MIG 0603.

Pour les manches : black grey Vallejo 70862

Pour le bloc manette : gris mat Revell 57. Puis blanc et rouge pour les boutons et bout de manettes.

Pour les sièges j'ai eesayé de me rapprocher le plus possible de la photo de mon post précédent donc :

  • Structure des sièges : Zinc chromate interior green MIG 220
  • Assise et dossier : light green khaki MIG 58 + une éclaircie avec pointe blanc et jaune sur le dessus du dossier
  • Structure accoudoirs : ocre Revell 88
  • Accoudoirs : leatherbrown Revell 184

Ici il ne reste que les ceinture en PE à terminer.

 

Enfin pour peindre le plancher, j'ai fait un petit plan sur base de cette caméra 3D:

 

https://amcmuseum.org/at-the-museum/virtual-tours/c-47a-skytrain-tour/

 

et donc j'ai une partie en aluminium Revell 99 sous les banquettes dans la zone cargo, du zinc chromate interior green MIG 220 à l'avant et à l'arrière et du black grey Vallejo 70862 au milieu.

 

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Bon ici je me pose une question avant de continuer @: SOS :

 

Pour mettre le vernis brillant, les jus et le reste du weathering de l'intérieur il vaut mieux:

 

faire le weathering pièce par pièce puis assembler le tout

faire le weathering une fois tout assemblé comme sur le schéma 6 ci-dessous ?

 

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Voici le deuxième épisode de l'historique:

 

 

Avec l’élaboration du plan général de l’opération Overlord dont les contours précis commencent à être décidés lors de la conférence Trident à Washington en mai 1943, il apparaît que les flancs du secteur d’invasion sont particulièrement importants dans la mesure où leur contrôle est un élément prépondérant dans l’évolution des combats. C’est pour cette raison que trois divisions aéroportées sont désignées par le haut-commandement allié pour sécuriser ces zones : la 6e division aéroportée britannique à l’est de l’Orne doit sécuriser le flanc gauche tandis que les 82e et 101e divisions aéroportées américaines sont chargées du flanc droit dans le Cotentin.

 

L’opération Albany est la mission de transport des troupes de la 101ème division aéroportée commandée par le général Taylor. Son but est de permettre aux parachutistes américains de s’emparer dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 de plusieurs points clés visant à assurer le succès des opérations amphibies sur Utah Beach du Jour J. A cet effet, trois objectifs majeurs sont définis par les Alliés : s’emparer des axes reliant la plage à l’intérieur des terres, s’emparer des points clés du terrain, tenir les noeuds routiers et les localités du secteur et enfin contrôler les ponts sur le Merderet et sur la Douve. Ces actions sont réalisées de concert avec la 82ème division aéroportée du général Ridgway, également parachutée en Normandie.

 

Cette opération s’inscrit dans un ensemble de missions aéroportées et aérotransportées successives pour la 101st Airborne en Normandie : dans l’ordre chronologique le Jour J, cet assaut débute par Albany (00h20 le 6 juin 1944), continue avec l’opération Chicago (04h00) et se termine avec l’opération Keokuk (21h00).

 

Les vecteurs de la mission Albany sont 432 avions C-47 Dakota appartenant aux 50th  et 53rd Troop Carrier Wings (TCW). Ces appareils sont chargés de transporter les éclaireurs (“Pathfinders” en anglais) et le gros de la division, soit 6 928 parachutistes. Chacun des régiments d’infanterie parachutiste est embarqué à bord de trois à quatre formations (appelées “serials” en anglais) d’appareils. Ces formations ou serials sont composés en fonction des cas de 36, 45 ou 54 C-47) et sont espacées entre-elles de six minutes sur la zone de saut. A bord des Dakota, les parachutistes forment un “stick” fort de 15 à 18 hommes en fonction des équipements transportés.

 

Afin d’assurer ces diverses missions, les Américains définissent en fonction du terrain et des objectifs à atteindre six zones de largage (des “drop zones” en anglais, “DZ”) réparties entre les six régiments d’infanterie parachutiste formant les deux divisions aéroportées. Deux zones de poser (“landing zone“, “LZ”) sont également choisis pour l’atterrissage des planeurs. L’ensemble des DZ représente une étendue de 39 kilomètres carrés.

 

La 101ème Airborne doit se poser dans le Cotentin à l’est de la RN 13 sur trois zones : la DZ “A” au nord de Turqueville et d’Audouville-la-Hubert pour le 502ème régiment parachutiste afin de s’emparer des chaussées 3 et 4, la DZ “C” pour les 1er et 2ème bataillons du 506ème régiment parachutiste ainsi que le 3ème bataillon du 501ème régiment parachutiste au nord d’Hiesville afin de s’emparer des chaussées 1 et 2, et enfin la DZ “D” au sud de Vierville pour les 1er et 2ème bataillons du 501ème régiment parachutiste et le 3ème bataillon du 506ème régiment parachutiste, chargés de s’emparer de Saint-Côme-du-Mont ainsi que des ponts sur la Douve.

 

Carte des différents DZ:

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Notre avion a donc largué ses paras sur la DZ « C » près de Ste Marie du Mont.

 

Carte du 56ème PIR:

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Les DZ doivent être préparées par les Pathfinders qui sont chargés de les baliser afin de guider les avions durant leur phase d’approche. Ils sont équipés de balises “Eureka” qui envoient des impulsions captées par les émetteurs-récepteurs “Rebecca” installés sous le fuselage des C-47. Les équipes de Pathfinders se composent chacune d’un lieutenant chef d’élément, de quatre opérateurs transmission et de quatre parachutistes chargés de la sécurité de l’équipe lors des opérations. Elles sont larguées en territoire ennemi sans balisage initial, simplement en fonction de l’observation du terrain et des calculs de navigation à bord des Dakota.

 

 

Pour cette opération les groupes de transport volèrent dans leur formation traditionnelle dite "en pointe de flèche", où trois avions forment un "V" et où un vol se trouve composé de neuf avions. (voir diagramme). Les vols se suivent et forment le serial (composé de 4  ou 5 vols).

Afin de procurer des conditions de largage idéales pour les parachutistes et en particulier un regroupement rapide après le saut, les pilotes adoptèrent une formation serrée (30 mètres d'espacement entre chaque aile). Cette formation se nécessitait également par l'obligation d'un vol à vue (les communications radio étaient interdites). De nuit, seules trois petites lampes bleues se trouvaient sur les ailes de chaque appareil.

Voici le plan du serial #11 (45 avions) dont notre avion faisait partie. Il semblerait que l’immatriculation proposée par Trumpeter soit erronée car le 42-100521 ne se trouve dans aucun des serials, par contre le 42-100821 s’y trouve bien # 31 piloté par Deck (deuxième ligne en partant de la droite avant l’avion en rouge). Sans doute une erreur de lecture ou de transcription.

 

Plan du serial #11:

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Depuis leurs bases de départ jusqu'à la côte anglaise des corridors aériens sont balisés afin de guider les avions jusqu'au point de rassemblement "ELKO" précédant la traversée de la manche. Les avions mettent ensuite le cap au Sud-Ouest et quittent la côte anglaise à hauteur du promontoire de Portland Bill. A partir de cet instant leur altitude de vol devra être de 500 pieds.

 

Routes alliées au 6 juin 1944:

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Quatre minutes après avoir dépassé le point codé "FLATBUSH" et la côte Anglaise les feux de navigation ainsi que les lumières à l'intérieur des appareils sont éteints, seuls subsistent les feux de formation et les feux orangés de reconnaissance. Le cap est conservé pendant 57 miles jusqu'à un point codé "HOBOKEN" et matérialisé par un navire au Nord-Ouest de Guernesey.

Au survol de "HOBOKEN" les avions changent de cap et se dirigent à présent vers le Sud-Est, vers la côte du Cotentin. Les feux de reconnaissance orangés sont éteints et les feux de formation réduits au minimum, la dernière partie de la traversée s'amorce.

La côte française est franchie au dessus du point codé "MULESHOE" pour la 101st Airborne et du point codé "PEORIA" pour la 82nd Airborne.

La traversée du Cotentin durera moins de 15 minutes. Dans quelques instants les parachutistes s'élanceront au dessus de leur "DZ", au dessus de la Normandie.

Voici une petite avancée sur le montage:

 

Les pièces du cockpit sont assemblées. Et là une nouvelle erreur de Trumpeter qui montre le brellage (fourni en PE) comme étant sur les épaules des pilotes alors qu'en réalité à cette époque les ceintures étaient uniquement ventrales (d'où la fente dans l'accoudoir plein). J'ai donc adapté la PE pour en faire des ceintures ventrales (après avoir fait l'erreur de les installer en suivant la notice sans vérifier). En plus je trouve personnellement que cela donne mieux ainsi.

 

Aussi j'ai fini la petite baie auxiliaire avec quelques équipements électriques et le réservoir du système de désembuage des verrières.

 

Structure peinte en interior green MIG 220

Composants électroniques en black grey Vallejo 70862 avec un petit dry brush en basalt grey MIG 0603

Reservoir en dark dull green MIG 077

bandes argentées en alu Revell 99

 

Je vais suivre les conseils que j'ai recçu, monter et peindre chaque groupe et ensuite les vernis et faire le weathering séparément avant d'assembler le tout.

 

Prochaine étape : poste navigateur et radio.

 

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Une nouvelle avancée sur les postes radio et navigateur, la majeure partie est peinte en interior Green - MIG 220, il manque encore les ceintures en PE sur le siège du navigateur.

Beaucoup de petites pièces à peindre minutieusement cela prend du temps et de la patience. A part la peinture, un petit dry brush en basalt grey MIG 0603 sur les pièces noires.

 

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La phase suivante sera un montage  à blanc de tout les sous-groupes avant le weathering et assemblage final de la partie avant de l'intérieur.

Un peu d'historique pour poursuivre ce montage.

 

Cartes zones of France, parachutiste US, carte d'évasion

 

Les cartes d'évasion au cours de la Seconde Guerre mondiale :

Au cours de la Seconde guerre mondiale, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne produisirent plus de 3,5 millions de cartes en soie et cartes en tissu destinées au personnel militaire. Ces cartes furent principalement destinées à l'évasion. En 1940, l'unité de renseignement militaire britannique MI-9, commença à émettre des cartes en soie destinées à l'usage des équipages britanniques abattus sur le territoire occupé par l'ennemi en Europe.

La soie fut choisie pour sa résistance, son faible encombrement et possédait la particularité de ne pas produire de bruit lors de son pliage ou dépliage, elle était facilement dissimulable et pouvait être introduite clandestinement dans un camp de prisonniers de guerre par le biais d'un jeu de cartes ou d'un livre.

 

Les renseignements américains le MIS-X:

En 1941, peu après l'entrée en guerre des Etats-Unis, les officiers du renseignement américain apprirent les activités du MI-9 et créèrent une unité de renseignement similaire  appelée MIS-X. Celle-ci commença à reproduire en masse des cartes en tissu et des cartes à base de papier tissu. Les premières cartes en tissu américaines ont été imprimées sur un tissu de ballon. Peu de temps après, la rayonne acétate fut découverte et utilisée pour toutes les cartes ultérieures.

 

Les cartes des troupes aéroportées du jour J:

Les cartes destinées aux troupes aéroportées, aux pilotes et aux membres de l'OSS et plus largement aux troupes opérant à l'intérieur des lignes ennemies, furent étables par le MI-9, la section 9 de la Direction britannique de renseignements militaires en vue du débarquement en Normandie. Ces cartes "Second Edition" imprimées en couleur sur soie seront datées de mars 1944. Destinées à faciliter l'évasion des troupes en cas de capture, elles délimitent la France en deux zones, la zone "libre" et la zone "occupée". Elles seront portées nouées autour du cou ou cousues à l'intérieur des vestes de saut.

 

Voici un photo de l'exemplaire (original) en ma possession depuis 40 ans. Je l'ai reçu de mon Grand--Père qui était dans la Résistance belge. Je ne me souviens pas s'il m'a dit comment il l'avait eu. Peut-être que c'était la carte d'un des pilotes de C-47 de cet escadron ou d'un paratrooper de la 101ème Airborne, qui sait ?

 

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Voici l'avancée du week-end sur le cockpit : assemblage du poste navigateur et radio, une couche de vernis brillant et ensuite la première phase de weathering sur cette partie.

 

  • Interior wash MIG 1003 sur les sièges et les ceintures
  • Panel line noir Tamiya sur toutes les parties en interior green
  • Panel line Gris Tamiya sur tout le sol en noir

Le sol noir de ces avions n'était évidement pas propre mais pas complètement dégueu non plus donc j'ai passé légèrement du light dust MIG 1401 sur le sol noir pour donner cet effet usé et empoussiéré et ensuite un peu  de pigment Europe Earth MIG 3004 (fixé au fixer MIG 3000) dans l'entrée vers le cockpit et à l'entré de la partie cargo (ce sera fait également dans la partie cargo plus tard) pour simuler quelques traces de boue (les avions étaient garés dans l'herbe).

  • crayons aquarellables AK (humide en utilisant des raclures de mine légèrement humidifiées):
    • light chipping W16 sur les accoudoirs des sièges pour simuler l'usure
    • streaking dirt W30 sur le fond et le haut du dossier des sièges pour la même raison.
  • Il y aura une deuxième phase de weathering aux crayons AK à sec une fois passé une couche de vernis mat sur l'ensemble (cockpit + cargo)

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Pour la partie cargo voilà les pièces des banquettes après une couche d'aprêt

 

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Ensuite il y aura la peinture et le montage des banquettes dans la partie cargo (il y a aussi 87 minuscules pièces en PE pour les ceintures )

 

Voilà il y aura encore un petit historique également.

Historique (suite):

 

 

Les premiers parachutistes à être largués sur la Normandie sont les éclaireurs (“Pathfinders” en anglais). Ces hommes sont réunis en équipes qui se composent chacune d’un lieutenant chef d’élément, de quatre opérateurs transmission et de quatre parachutistes chargés de la sécurité de l’ensemble lors des opérations. Ils sont largués en territoire ennemi sans balisage initial, simplement en fonction de l’observation du terrain et des calculs de navigation à bord des C-47 Dakota.

 

Stick 4 du 506th PIR Path finders:

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Les Pathfinders sont ensuite chargés de réaliser un balisage des zones de saut (en anglais : “drop zones“, DZ) et des zones d’atterrissage (en anglais : “landing zones“, LZ) avant l’arrivée des compagnies aéroportées de combat tout en mettant en oeuvre les postes émetteurs-récepteurs “Eureka” dont ils sont dotés. Ces derniers envoient des impulsions captées par les émetteurs-recepteurs “Rebecca” installés sous le fuselage des C-47 ce qui permet aux pilotes de s’orienter. Il est également possible d’utiliser ces deux moyens de transmission pour envoyer de courts messages en morse, aussi bien pour les pilotes que pour les éclaireurs.

 

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La balise « EUREKA » fut conçue par les Britanniques et fabriqués par l’US Army, spécialement pour le Jour J, ce matériel avait été gardé secret jusque là. Son système de fonctionnement réside dans l’échange d’impulsions de fréquences radio entre l’avion équipé du récepteur « REBECCA » et l’émetteur. Cette onde guide de façon précise l’appareil vers sa zone de largage, cette onde ne se déclenche que si l’avion reçoit les impulsions d’interrogation selon un code secret que lui seul connaît. Ensuite, la balise est utilisée comme simple émetteur récepteur en phonie entre l’équipage et les troupes au sol avec la possibilité d’envoyer de courts messages en morse.

 

Cette balise est équipée d’une charge pouvant la détruire évitant son utilisation en cas de prise par l’ennemi. Cette balise tient dans un sac de transport en toile cirée mise au point par l’Independent Paratroops Company de la 101st AB, en Angleterre. Ce sac se ferme via une fermeture éclair. A l’extérieur, un compartiment sert à loger l’antenne télescopique. Il est prévu, lors du saut,  pour être attaché sous le parachute ventral. Il peut aussi être porté sur le dos.

 

La balise se compose entre autre d’une antenne pliante de 3m50. Son poids au total est de 12kg500 avec sac et harnais.

 

Il n’y a que l’avion leader qui possède le récepteur « REBECCA » les autres appareils utilisait les calculs conventionnels pour vérifier la distance et le temps d’arrivée sur l’objectif.

 

Emetteur Eureka:

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Antenne Rebecca sur le C-47A à gauche de la porte avant:

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Les Pathfinders sont équipés de balisages de jour et de nuit car les renforts aéroportés et aérotransportés sont planifiés également dans la journée du 6 juin 1944, à 21h00.

 

Le balisage de jour consiste en l’utilisation de panneaux de couleur jaune à aligner pour former la lettre “T” ainsi que de fumigènes. Ces fumigènes sont de couleur verte pour indiquer une DZ ou une LZ “claire”, c’est-à-dire sans ennemis, et de couleur rouge pour rendre compte de la présence d’adversaires au contact. De nuit, les Pathfinders sont équipés de lampes holophanes.

 

Lors d’un saut de nuit, 4 Pathfinders sautent avec deux lampes holophanes aussi appelées lampes Aldis. 7 d’entre elles sont placée au sol afin de former un T. La base du T indiquant la direction du saut, la barre transversale, le point d’arrivée.

 

Elles sont allumées lorsque le ronflement des moteurs de l’avion leader est perçut. Elles sont placées sur des trépieds télescopiques de manière à être facilement visibles d’un avion mais quasiment invisible depuis le sol.

 

Les lampes holofanes sont contenues dans des caisses B3.

 

La dernière lampe située en bas est activée par un opérateur équipé d’un tabulateur pour faire clignoter la lampe en morse et ainsi donner la lettre de la DZ, pour aider les avions leaders à repérer leurs DZ respectives, celles-ci sont signalées par des lampes de couleurs différentes. Exemples : DZ O vert (505th PIR), DZ T rouge (507th PIR),…

 

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Les premières séries de largage transportant les Pathfinders décollent d’Angleterre à 22h30 le 5 juin 1944. Les Dakota volent à basse altitude (150 mètres) afin d’éviter d’être repérés par les échos radar allemands. L’axe d’approche des avions se fait selon un axe sud-ouest – nord-est et les escadrilles réalisent un vaste contournement des îles anglo-normandes afin d’emprunter la bonne trajectoire. Une fois au-dessus du Cotentin, les pilotes des C-47 font face à une importante masse nuageuse et un épais brouillard au sol qui masquent le paysage normand et rendent difficile le travail d’orientation. A cela il faut ajouter les tirs de la Flak, l’artillerie anti-aérienne allemande.

 

Les Pathfinders rencontrent d’importantes difficultés lors de leur mise en place, ce qui occasionne de sérieuses complications pour la suite des parachutages. Les premiers d’entre eux touchent le sol de Normandie à 00h16 le mardi 6 juin 1944 : les parachutistes du 502nd PIR et commandés par le capitain Frank Lillyman atterrissent à près de deux kilomètres au nord de la DZ “A”. Depuis leur position, ils installent le balisage Eureka et attendent l’arrivée de leur unité. Pour la DZ “C”, le résultat du largage des trois équipes est très inégal : l’une d’elles est parachutée quasiment à l’emplacement prévu, une autre atterri au sud-ouest  de son objectif à proximité de la localité de Hiesville tandis que la dernière est larguée au-dessus de la mer. Sur la DZ “D”, la situation est critique : les équipes de Pathfinders sont larguées au bon endroit mais les Allemands sont sur zone et engagent immédiatement le combat. Ils ne sont pas en mesure d’installer le balisage pour les parachutages à venir.

Nouvelle petite avancée sur la carlingue et la partie cargo:

 

  • Peinture de la carlingue intérieure en interior green MIG-220
  • Peinture et installation des sièges et des attaches des ceintures en PE en interior Green MI-220 et en aluminium Revell 99
  • Petities pièces de la partie navigation attachés à la carlingue en black grey Vallejo 70862

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Voici la fin de l'intérieur de l'avion:

 

  • Montage des ceintures en PE peinte en couleur tan MIG 0202 et alu Revell 99 pour les boucles ensuite collée à la colle CA avec une petite boucle en fil de plomb de 0.2mm
  • une couche de vernis brillant Vallejo dans la partie cargo
  • Panel line noir Tamiya sur toutes les parties en interior green
  • Panel line Gris Tamiya sur tout le sol en noir
  • Le sol noir de ces avions n'était évidement pas propre  donc j'ai passé légèrement du light dust MIG 1401 sur le sol noir pour donner cet effet usé et empoussiéré et ensuite un peu  de pigment Europe Earth MIG 3004 (fixé au fixer MIG 3000)  pour simuler quelques traces de boue (les avions étaient garés dans l'herbe).
  • Ensuite une couche de vernis mat AK sur l'ensemble
  • Un peu de chipping ave un crayon AK aluminium
  • J'ai aussi rajouté une petite carte (carte réelle imprimée au 1/25) en papier sur la table du navigateur (collée à la colle blanche)
  • Démasquage du tableau de bord (maskol) - bon on ne voit pas trop les instruments - le système Trumpeter proposé ici n'est pas top ou bien je m'y suis mal pris
  • Nettoyage de toutes les surface de collage pour éliminer le vernis et la peinture

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Vous pouvez voir dans les photos que j'ai rajouté un élément manquant dans le modèle et sans lequel, il n'y aurait pas eu de parachutage le jour-J. Je parle du câble qui traverse la zone cargo sous le plafond et à laquelle les paratroopers attachaient leur "static line". Il faut savoir que contrairement aux parachutes modernes de loisir, les paratroopers n'ouvraient pas leur parachute eux-mêmes mais ceux-ci étaient reliés à l'avion par la "static line". Lorsqu'il sautaient de l'avion la ligne sortait le sac de déploiement et ainsi déployait leur parachute automatiquement. La raison est simple, les paratroopers sautaient très près du sol (quelques centaines de mètres) comparé au parachutisme de loisir (3000-3500 m) et donc ils n'avaient pas trop de temps. De plus la position de saut ne se prête pas à une ouverture manuelle et enfin n'oublions pas qu'ils sautaient avec 40 kg de bardas sur le dos, une arme longue etc,  autant de choses peu favorables au saut manuel. Enfin ce système permet de répartir les paratroopers et d'éviter les collisions dans le ciel.

 

Voici un croquis de la static line

 

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Sur la photo ci-dessous on voit bien le câble et les static lines.

 

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Donc pour représenter ce câble, j'ai collé une petite patte en carte plastique percée d'un trou à chacune des parois de la zone cargo.

Ensuite j'ai pris un fil de plomb de 0.2 mm sur lequel j'ai glissé deux petits bouts (2 mm) d'isolant de fil électrique de 0.5mm. On fait passer la première extrémité du fil dans le trou d'une patte, on repasse dans l'isolant, on colle à la CA et on coupe le fil qui dépasse. Ensuite on répète de l'autre côté en veillant que le fil soit tendu (mais pas trop pour ne pas le casser lors du montage dans la carlingue).

 

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Voilà c'est tout pour aujourd'hui , il me reste à coller toutes les parties vitrées et puis ce sera la fermeture du fuselage (j'avoue que j'appréhende un peu cette étape, j'ai fait beaucoup d'essais à blanc mais on ne sait jamais). Il faudra profiter des photos car beaucoup de ce travail sera caché après.

Voici la continuation du montage avec un début sur les ailes et les stabilisateurs horizontaux, en attendant la colle qui me manque pour coller les parois vitrées et terminer le fuselage.

 

Pas trop de souci avec les ailes et les stabilisateurs. Un peu de nettoyage et tout s'emboite bien, il faut un peu de plastique fondu dans du solvant cellulosique pour avoir des bord d'attaque et de fuite bien lisses.

 

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Pour les surfaces de contrôle, étant donné que l'avion est parqué, je vais toutes les mettre en position neutre.

Pour les volet, la notice propose de les représenter ouverts avec l'aide de petit verrins hydrauliques. Pour ma part je préfère les représenter fermé (en plus il y aurait une tonne de pastilles d'éjection à enlever) mais pas tout à fait. Pour simuler une petite perte de pression hydraulique je vais les représenter avec une ouverture de 1 à 2mm. Pour faire cela, j'ai collé deux bandelettes de carte plastique de 0,25mm, l'une sur l'autre au milieu de la face interne du volet. Ainsi en le collant en place cela crée l'écart voulu et reproductible d'un volet à l'autre. Avant le collage, j'ai peint la surface intérieure en zinc chromate vert MIG-220.

 

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Voilà pour cette partie; la suite pour les ailerons et la fin de la partie historique.

Operation Albany (suite)

 

Largage sur la drop zone “A”

 

Les parachutages sur la DZ “A” après l’arrivée des Pathfinders débutent à 00h48. Les balises sont en place mais deux kilomètres plus au nord : les 2 510 paras du 502nd PIR et du 377th Parachute Field Artillery Battalion (PFAB) atterrissent trop au nord de la DZ. Seuls trois sticks sont largués sur objectif, dont celui du commandant du second bataillon du 502nd PIR, le lieutenant-colonel Steve. A. Chappuis, qui malgré une blessure à la jambe prend position sur la batterie de Saint-Martin-de-Varreville pour constater qu'elle avait déjà été démantelée après un raid aérien.

 

Les 1er et 3ème bataillons du 502nd PIR sont livrés à eux-mêmes et les deux commandants de bataillon s’évertuent à rassembler un maximum de parachutistes isolés pour mener à bien quoi qu’il arrive leur mission. Le lieutenant-colonel Cassidy commandant le 1/502 s’empare de Saint-Martin-de-Varreville et installe une ligne de défense entre Beuzeville et Foucarville aux ordres du S/Sgt Harrison C. Summers. Le lieutenant-colonel Cole du 3/502 se déplace jusqu’à Sainte-Mère-Eglise puis Saint-Martin-de-Varreville et jusqu’à la chaussée numéro 3 qui est atteinte à 7 heures 30.

 

Le groupe de Cole s'est déplacé pendant la nuit de près de Sainte Mère Église à la batterie de Varreville, puis a continué et a capturé la sortie 3 à 07h30. Ils ont tenu la position pendant la matinée jusqu'à ce qu'ils soient relevés par des troupes avançant à l'intérieur des terres depuis Utah Beach. Les deux commandants ont trouvé la sortie 4 couverte par le feu de l'artillerie allemande et Cassidy a recommandé à la 4e division d'infanterie de ne pas utiliser la sortie.

 

L'artillerie parachutiste de la division ne s'en sort pas aussi bien. Son largage a été l'un des pires de l'opération, perdant tous les obusiers sauf un et larguant tous sauf deux des 54 charges à quatre à vingt milles (32 km) au nord, où la plupart sont finalement devenus des victimes.

 

Carte de la dispersion des largages sur la DZ "A"

 

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Voci la suite du montage:

 

D'abord finition des ailes avec les ailerons placés en position neutre

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Ensuite j'ai enfin reçu la colle pour les parties vitrées (Micro Krystal clear) que j'ai donc pu installer. Pour la partie cargo il a fallu percer un trou au centre de chacun des hublots délicatement avec un foret de 2mm (pas prévu dans la notice). En effet les C-47 avait des trou dans chaque hublot (comme on peut voir ci-dessous) ce qui permettait aux passagers d'éventuellement utiliser des armes légères depuis l'intérieur de l'avion. La peinture du bord noir en caoutchouc se fera à la fin.

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Ensuite montage de l'intérieur  dans le fuselage gauche de l'avion (gauche pour pouvoir aligner correctement les planchers avec les portes). Pas de souci tout s'emboite bien et se colle bien car j'avais préalablement soigneusement nettoyé les surfaces de collage.

24 h de séchage et on pourra assembler les 2 demi fuselages.

 

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Histoire: fin de l'opération Albany

 

Largage sur la drop zone “C”

 

Les séries destinées à la DZ “C” font face à un important barrage d’artillerie anti-aérien durant leur passage au-dessus du Cotentin. Ces tirs, peu précis mais très nombreux, désorientent les pilotes et entraînent un sentiment de panique au sein des formations tenues par ces 81 C-47. Trois d’entre eux sont abattus avant le début du largage. Le parachutage du 1er bataillon du 506th PIR se déroule dans des conditions correctes : les deux tiers du bataillon sont largués directement sur la DZ ou à moins d’un kilomètre de distance.

 

Le 2ème bataillon du 506th PIR est parachuté trop à l’ouest de Sainte-Mère-Eglise et doit se rassembler près de Foucarville avant de reprendre la progression en direction de la chaussée numéro 4, à hauteur de Houdienville. Durant la matinée, une patrouille de la Easy compagny (2/506) menée par le lieutenant Richard D. Winters détruit quatre obusiers de 105 mm appartenant au 3ème bataillon de l’Artillerie-Regiment 191 situés à proximité du manoir de Brécourt. La chaussée numéro 4 est atteinte en milieu d’après-midi (cette chaussée est déjà sous contrôle de la 4ème division d’infanterie américaine à leur arrivée).

 

Le colonel Robert Sink, chef de corps du 506th PIR, installe son poste de commandement dans la localité d’Hiesville près de Sainte-Marie-du-Mont. C’est également dans ce village, au manoir de Colombières, que le général Taylor fait installer le sien.

 

Le 3ème bataillon du 501st PIR est lui-aussi éparpillé au-dessus du Cotentin, loin de sa zone de saut. C’est le général Taylor en personne qui, avec une force de parachutistes équivalant à une compagnie menée par le commandant de bataillon du 3/501, le lieutenant-colonel Julian J. Ewell, atteint la chaussée numéro 1 à la hauteur de Pouppeville à 6 heures puis engage un violent et long combat contre les fantassins du Grenadier Régiment 1058. Aux alentours de midi, la sortie est sous contrôle américain peu de temps avant l’arrivée des troupes de la 4ème division..

 

Plus tard en fin de matinée, des éléments de la compagnie de commandement du 506th PIR (sous les ordres du capitaine Lloyd E. Patch) et de la Charly company (commandée par le capitaine Knut H. Raudstein appartenant au 1/506) s’emparent d’une batterie de quatre obusiers de 105 mm située au lieu-dit du Holdy, au sud de Sainte-Marie-du-Mont. Le colonel Sink fait envoyer trois Jeep pour récupérer les pièces de la batterie du Holdy mais une section du 502nd PIR chargée de sécuriser le site détruit trois obusiers avant l’arrivée des véhicules américains.

 

Carte de la dispersion des largages sur la DZ "C"

 

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Largage sur la drop zone “D”

 

A l’instar des séries de largage destinées à la DZ “C”, les appareils se dirigeant vers la DZ “D” sont pris sous un intense feu anti-aérien pendant leur traversée du Cotentin, causant la destruction de six C-47. Malgré tout, les deux tiers des parachutistes de ce secteur (94 sticks sur un total de 132) sont largués au bon endroit ou à proximité immédiate de la DZ.

 

Les paras se rassemblent tant bien que mal et se dirigent vers leurs objectifs : les ponts sur la Douve et Saint-Côme-du-Mont. Le colonel Johnson, commandant le 501st PIR, s’empare avec 150 soldats de l’écluse de la Barquette vers 4 heures du matin. Plus à l’ouest, le lieutenant-colonel Robert A. Ballard commandant le 2ème bataillon du 501st PIR progresse avec environ 250 soldats en direction des Droueries près de Saint-Côme-du-Mont. Au sud de sa position, le commandant Richard J. Allen et 50 hommes montent à l’assaut des positions défensives adverses. Mais les Allemands du 3ème bataillon du Grenadier Regiment 1058 se défendent avec acharnement et retardent l’avancée américaine. Les paras sont fixés à l’est de la RN 13 et ne parviennent pas à percer les lignes allemandes.

 

Johnson fait ensuite effort sur l’ouest en direction de Saint-Côme-du-Mont avec une centaine de parachutistes mais malgré tous leurs efforts et l’appui des canons de l’USS Quincy au large d’Utah Beach, les Allemands tiennent bon et le lieutenant-colonel Ballard reste isolé face aux Droueries. Le chef du 1er bataillon du 501st PIR, le colonel Robert C. Caroll, est tué pendant les combats du Jour J.

 

Au sud-est de la DZ “D”, le 3ème bataillon du 506th PIR a pris position à compter de 4 heures 30 autour des ponts en bois sur la Douves au lieu-dit des Moulins, à l’ouest de Brévands et du Port. Rassemblant dans les premières heures l’équivalent en effectifs d’une section, le bataillon est progressivement renforcé au lever du jour et pendant toute la journée du 6 juin par les parachutistes isolés de la 101ème.

 

Bilan de l’opération Albany

 

Les difficultés rencontrées par les Pathfinders lors de leur mise en place, les mauvaises conditions météorologiques et l’intensité des tirs de la Flak allemande gênent considérablement le parachutage de la 101ème division aéroportée sur le Cotentin. L’essentiel de ses forces est éparpillé sur toute le territoire et certains sticks sont largués à plus de quarante kilomètres de leur objectif : c’est notamment le cas pour l’un d’entre eux qui est parachuté à proximité de la Pointe du Hoc.

 

Les pertes humaines sont particulièrement élevées et il en est de même pour les pertes matérielles, notamment dans le domaine des transmissions. Beaucoup d’équipements sont endommagés ou perdus lors de l’opération aéroportée.

 

Les parachutistes, regroupés au hasard des largages, accomplissent avec une énergie redoutable leurs différentes missions. Les Allemands, désorganisés par les parachutages aléatoires américains, sont incapables de tracer le contour exact des positions adverses ainsi que leurs objectifs à l’instar de la 21ème Panzerdivision face à la 6ème division aéroportée britannique. Ne maîtrisant pas ces informations, ils ne sont pas en mesure de contre-attaquer de manière coordonnée et efficace. Le manque d’officiers généraux le Jour J dans le Cotentin pèse lourdement dans la balance, d’autant plus que le général Falley commandant la 91ème Luftlande Infanterie-Division trouve la mort peu de temps avant le lever du soleil lors d’un accrochage avec des paras du 508th PIR de la 82ème division aéroportée.

 

Un peu frustré de cacher tout l'intérieur du C-47, j'ai dis ce matin à mon épouse : "Chérie, j'ai rétréci les gosses et je les ai envoyés prendre des photos à l'intérier du C-47" et voici ce qu'ils ont envoyé. Bon en attendant je les ai un peu perdu mais ça je ne l'ai pas encore dit à ma femme... 

 

Voilà ce que cela donne (la profondeur de champs est un peu faible mais à la guerre comme à la guerre).

 

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Le tableau de bord donne mieux ainsi que hors de l'appareil.

Voici le fuselage fermé. C'est bourré comme un œuf là dedans et il reste tout de même un petit écart sur la partie supérieur du fuselage, mais rien qu'un peu de grappe fondue dans du solvant cellulosique ne saurait combler. Ici on peut voir l'ensemble après mastiquage et avant ponçage (24h de séchage nécessaire pour que le plastique redevienne bien dur).

 

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Dans ce post, les portes et les moteurs

  1. les portes et l'escalier
  • intérieur des portes en zinc chromate interior green MIG 220
  • extincteur en rouge et noir revell 330 et revell 07 et silver 90
  • escalier et boite en olive drab MIG 240

ensuite une couche de vernis brillant

  • escalier panel line noir Tamiya
  • bas des portes panel line brun tamiya

un peu de gun metal AK 483 pour les traces de chipping sur les poignées de porte et surtout l'escalier

  • sur le bas des portes et l'escalier traces de pluie - rainmark effects MIG 1208
  • sur le bas des porte et les marches - pigment Europe Earth MIG 3004 fixé au MIG 3000

enfin une couche de vernis mat

 

Je vais représenter la porte cockpit et la porte cargo fermé mais la porte d'embarquement des para sera ouverte (posée à côté de l'avion) avec l'escalier en place.

 

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2. les moteurs

 

  • cylindres en Aluminium Revell 99 et black revell 07
  • tôles de fond en interior green MIG 220
  • supports en aluminium revell 99
  • collecteurs échappement en jet exhaust burnt iron MIG 87

ensuite une couche de vernis brillant

 

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  • black panel line Tamiya sur les cylindres
  • Rust streaks AK 013 sur les collecteurs
  • pigment track rust Mig 3008 (fixé au MIG 3000) sur les collecteurs
  • Un peu de fresh engine oil MIG 1008 parcimonieusement sur le dessus des cylindres

ensuite une couche de vernis mat

 

Pour ajouter un aspect un peu plus usé sur les collecteurs j'ai utilisé des copeaux de mine mouillés de crayons AK medium rust 10012 et strong oker 1004 déposé au pinceau sur le collecteur et ensuite gommé avec un pinceau sec

 

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Voilà c'est tout pour aujourd'hui la prochaine étape sera les baies moteur et les puits de train ainsi que le regravage du fuselage là ou le ponçage a effacé les lignes de structure et les rivets.

Voici le fuselage poncé. Ensuite j'ai regravé les lignes de structure et les rivets qui avaient été effacés par le ponçage. Les rivets étant gravés à la main levée avec une pointe, il y a quelques irrégularités mais j'ai fait de mon mieux avec les outils à ma disposition.

 

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Ensuite les puits de train:

 

  • Les puits de train sont peint en zinc chrmate interior green MIG 220
  • Le réservoir et le tuyau en aluminium Revell 99 avec les bouchons en rouge revell 330
  • Les câbles en black Revell 07

Ensuite une couche de vernis brillant en prenant soin de bien masquer toutes les surfaces à coller

  • Panel line noir Tamiya (généralisé)
  • Fresh engine oil MIG 1008 (parcimonieusement)
  • Europe Earth MIG 3004 pour simuler les éclaboussures de boue

Enfin une couche de vernis mat

 

Le tout s'assemble sans trop de difiiculté si on colle en 2 phases d'abord l'arrière et ensuite autour des moteurs. Ici un peu de mastiquage est nécéssaire pour combler les petites fentes (grappe fondue dans du solvant cellulosique). Ensuite ponçage et regravage.

 

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Voici l'étape de mise en croix d l'appareil.

Tout s'emboîte assez bien, juste un peu de mastico/ponçage nécessaire en dessous du fuselage à l'avnat du raccord, mais rien de terrible, 3 cm tout au plus.

 

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Prochaine étape : montage des stabilisateurs et de la dérive ainsi que de toutes les petites pièces qui ne poseront pas de risque d'accrochage lors de la mise en peinture.

Voilà l'étape finale de mise en croix, tout ce qui peut être collé est collé (dérive et stabilisateurs), mastiqué, poncé. J'ai mis les ailes pour voir  et elles s'emboîtent très bien mais je vais les peindre à part et les coller ensuite pour faciliter la manipulation. Evidement l'avion ne rentre plus dans la boîte à  photos 

 

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Début de la phase de mise en peinture.

 

Après masquage et bouchage avec des petites mousses (moteurs et puits de train), une couche d'apprêt gris Vallejo

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Ensuite pour donner des nuances et des variations à  la peinture, j'ai appliqué la méthode décrite par Didier dans son tutoriel video #3 sur le P-47D

 

 

Et donc j'ai appliqué cette méthode avec trois teintes, une principale et deux secondaires:

 

principale: black grey vallejo 70862

secondaires : Gris lumière Revell 76 et Noir satiné Revell 302

 

J'ai volontairement évité le début des ailes et la partie du fuselage avant la queue puisque ces parties seront recouvertes par les bandes blanches et noires.

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Ensuite léger ponçage à la mousse 3200, dépoussiérage et lustrage avec microfibre pour avoir une surface bien lisse.

En parallèle à la peinture de l'avion, voici l'avancée sur les hélices

 

  1.  couche d'apprêt gris vallejo
  2.  couche de silver Tamiya AS12
  3. chipping fluid MIG 2010 appliqué au pinceau
  4.  une fois sec une couche de black satin Revell 302
  5.  Ensuite une fois la peinture noire à peine sèche, humidification à l'eau et chipping avec un cure dent effilé et une petite brosse à poils dur et court
  6.  peinture des bout en jaune Revell 112 et montage sur le carter peint en pigeon blu Hataka 223

Je suis assez content du chipping fait de cette manière, une première pour moi.

Dans la prochaine étape, le weathering après une couche de vernis brillant.

 

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oici la première étape de peinture tout au pinceau

 

Le dessous du fuselage en neutral grey - mélange de neutral grey MIG 239 (2/3) + grey MIG 226 (1/3) dilué à 40 % avec du MIG 2000 - 7 fines couches au total

 

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Ensuite masquage pour la peinture du dessus

 

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La peinture du dessus en olive drab MIG 240 dilué à 40 % avec du MIG 2000 - 7 fines couches

 

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Quelques petites retouches ont été nécessaires en neutral grey après le démasquage mais rien de dramatique, je suis content les masques ont bien tenu.

Voici la fin de la phase de peinture, après quelques petite retouches, masquage (film oramask pour pochoir découpé par copie des decals du modèle) pour peindre les bandes blanches sur les ailes à la bombe.

 

D'abord le blanc mat Tamiya TS-27 et ensuite le noir TS-14. Enfin le bord noir des ballons de dégivrage en noir mat Revell 302 au pinceau.

 

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Pareil sur l'empennage pour les bord noir. Par contre pour les bandes d'invasion du fuselage, je vais me réduire à poser les décals fourni car la cocarde est intégrée et je ne saurai pas la peindre  sans les masques appropriés et encore moins sans aérographe. Bon, j'ai fait les ailes ce qui est une première pour moi.

 

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Après 24h de séchage j'ai passé une couche de vernis brillant Vallejo sur le tout.

Encore 24h de séchage et on pourra poser les décals (peu nombreux).

La séance de pose des decals avait bien commencé, les cocardes sur les ailes, le I sur la queue. Tout allait très bien Madame la Marquise, jusqu'au moment ou je me suis attaqué à la première des 3 décals figurant les bandes blanches et les cocardes à l'avant de la queue. J'avais décidé d'utiliiser les décals au lieu de peindre les bandes parce que les cocardes y sont intégrées et que je ne savait pas peindre les cocardes sans masques ni aérographe.

 

Et donc je me suis lancé avec la plus petite à poser sur la porte. Mais là catastrophe, impossible de poser une surface plane sur un cône avec en plus les protubérances des charnières. Avec tout le microsol du monde, rien n'y fait. En plus la décal commençait à se déchirer. Je n'imagine même pas la galère que j'allais avoir avec les deux plus grandes qu'en plus il aurait fallu aligner.

 

decal déchirée que j'ai pu récupérer et reposer sur son support et dont j'ai découpé le bout de cocarde

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Donc j'ai changé mon idée (il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis comme on dit). Peindre les bandes comme je l'avait fait sur les ailes et découper les cocardes des decals et les poser ensuite sur les bandes peintes. Evidement le masquage de bandes parallèles sur un cône est plus compliqué que sur la surface plane des ailes, mais bon, ces bandes en réalité étaient peintes à l'arrache (et sans masques) comme on peut le voir sur la photo ci-dessous.

 

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Et donc voilà le résultats: ce n'est pas aussi bien que sur les ailes mais c'est beaucoup mieux que ces stupides decals. L'irrégularité apporte un peu plus de réalisme je trouve et cela me satisfait.

 

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Une des deux décals restantes avec la cocarde prédécoupée à l'Xacto (juste le film, pas le support)

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Voilà, la phase de pose des décals s'est terminée beaucoup mieux qu'elle n'avait commencé et j'ai aussi collé les deux ailes.

Volià l'appareil dans son ensemble avant la phase de weathering.

 

A+

 

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Alors un peu d'histoire en plus...

 

"Kilroy is here" ou "Kilroy was here" est un célèbre graffiti qui est apparu au cours de la Seconde Guerre mondiale pendant la bataille de Normandie. Il se compose généralement d'un dessin schématique représentant un personnage avec un gros nez, timidement caché derrière un mur, et du texte en anglais : « Kilroy was here » (« Kilroy était ici »).

En 1944, alors que les troupes américaines progressaient durant la bataille de Normandie, elles avaient la surprise de découvrir que l'inscription « Kilroy was here » (« Kilroy était ici ») les avait précédées. La légende d'un super-GI dénommé Kilroy a été entretenue par les troupes qui, par jeu, se sont employées à écrire « Kilroy was here » dans les endroits les plus incongrus, les plus inaccessibles ou les plus risqués.

La célébrité de ce graffiti est allée jusqu'à Staline qui, pendant la conférence de Potsdam, aurait demandé à son assistant, en russe : « Qui est Kilroy ? »

On pense que c'est James J. Kilroy qui est à l'origine de l'expression, l'utilisant lors de ses vérifications de navires au chantier naval Fore River de Quincy. Il était inspecteur sur les bateaux de l'armée  et laissait une trace de son passage en salle des machines en écrivant son nom à la craie.

 

Ce graffiti est aussi un des premier mème. Un mème [mɛm] (de l'anglais meme) est un élément culturel reconnaissable, reproduit et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus.

Un mème peut être largement répandu car il tend à se diffuser par lui-même une fois franchie une masse critique d'utilisateurs du terme.

Par la suite, et notamment sur les champs de bataille de l'armée américaine, de nombreuses mains anonymes se sont amusées à écrire « Kilroy was here ».

 

En parallèle du weathering de l'appareil, j'ai aussi terminé les trains principaux et la roulette de queue. Pour les trains principaux, c'est un peu la galère avec des petites pièces à coller avec de la colle plastique pour la solidité, tout en évitant de peindre les points de collage mais avec la difficulté de ne pas mettre de peinture sur le pneu en caoutchouc. Donc il a fallu alterner peinture et collage.

 

J'ai aussi scratché les durites de frein en fil de plomb de 0,2 mm sur les jambes de train et au montage j'ajouterai la liaison entre le fuselage et le train avec un petit fil inox de 0,15 mm  peint en noir.

 

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Peinture en alu Revell 90 et pistons en chrome Molotow

ensuite une couche de vernis brillant (en ayant soin de masquer les pneus pour ne pas vernir le caoutchouc)

weathering au paneliner noir Tamiya

Une petite touche de streaking grime MIG 1203 près des essieux

Finalement une couche de vernis mat et demasquage et voilà ...

 

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Les trains seront montés après le vernissage de l'avion mais avant la phase de weathering finale (dust & mud)

Weathering phase 1 : les jus

 

Sur l'intrados (partie peinte ne neutral grey j'ai appliqué le paneliner for Grey and blue  AK 2072 dans toutes les lignes de structure au pinceau et ensuite atténuer au coton tige et au white spirit

 

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L'effet n'est pas mal, les lignes ressortent bien ,en plus cela donne un air un peu plus sale

 

Pour l'extrados (partie peinte en olive drab) j'ai utilisé le paneliner For brown and green AK 2071 suivant la même technique

 

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Ici l'effet est plus subtil, on voit la différence à la lumière du jour à l'oeil nu  et on voit les lignes mais avec l'éclairage et le brillant cela ce voit moins, une fois le vernis satin passé cela devrait se voir mieux.

Weathering phase 2 : le chipping

 

Chipping à la mousse et au cure-dent avec aluminium mat MIG 0194, autour des nacelles moteur, verrières cockpit, portes, petites trappes et le long des ailes vers les bouchons des réservoirs

 

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phase 3:  les tuyaux d'échappement

 

Rust streaks AK013 déposé au pinceau et pigment track rust MIG 3008 fixés au MIG 3000

Il y aura un petit complémént à faire  avec les crayons AK sur les échappements une fois le vernis satin passé

 

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Phase 4 : les traces de gaz d'échappement

 

petite pointes de oilbrusher starship bay sludge MIG 3532 ensuite tiré au pincesu sec et ensuite pigments smoke AK 2038 tapoté et tiré au pinceau sec.

Là aussi ,il y aura une phase finale aux crayons AK

 

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Phase 5 : les traces sur le dessous des volets

 

petites pointes de streaking grime MIG 1023 déposées au bord des volets et ensuite après quelques minutes de séchage on les tire au pinceau plat et sec.

 

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Weathering phase 6: Les traces de carburant autours des bouchons sur les ailes avec du Fresh engine oil MIG 1048. Ah oui j'avais oublié de mentionner que le rouge des bouchons a été réalisé avec des restes de décals qu'il me restait de l'U2

 

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Après cela j'ai collé les hélices et j'ai passé une couche de vernis satin AK sur l'ensemble de l'appareil

 

Weathering phase 7 : finition des échappements aux crayons AK medium rust 10012 et strong oker 10014. La raclure de mine mouillée et appliquée au pinceau

 

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Ensuite collage  (à la micro kristal klear) des parties vitrées qui restaient:

Les feux de bout d'aile à gauche en Crystal Red MIG 093 et à droite en Crystal Green MIG 092

 

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Et enfin le fameux astrodome...

 

Il faut savoir que tous les C-47 avaient un astrodome, qui est un dôme transparent (Plexiglas) destiné  principalement à permettre de prendre des observations célestes pour la navigation. (Aussi connu sous le nom de dôme astral ou dôme de navigation).
En plus de la fonction principale du dôme, permettant au navigateur d’utiliser les étoiles pour la navigation céleste, il était utilisé pour communiquer avec des planeurs tractés ou d'autres avions en vol.

Lampe Aldis : Au cours d'une mission de combat, à cause du silence radio, un membre d'équipage debout sur un petit tabouret dans un avion de tête, faisait clignoter la lampe Aldis à travers l'Astrodome. Quatre minutes avant le parachutage, la lampe, recouverte d'un filtre rouge, était flashée sur les pilotes de la formation qui à leur tour alertaient les parachutistes de se lever et de connecter leur static line. Au moment du largage, la lampe, maintenant recouverte d'un filtre vert, était à nouveau flashée pour informer les pilotes [et les parachutistes] qu'ils étaient au-dessus de la zone de largage.

 

Voici la réminiscence (partielle) d'un membre d'équipage de C-47 ce jour du 6 juin 1944 :

Navigateurs, chefs d'équipe et opérateurs radio n'ont pas pu résister à la vue. D'abord vers l'avant par les fenêtres avant du pilote, puis par l'astrodome aérien, et aussi par la grande ouverture à l'arrière de l'avion où la porte de saut avait été retirée. La pleine lune brillait de mille feux, se reflétant sur la peau des « Goonies" (avions amis). Presque comme la lumière du jour. « J'avais peur et j'étais anxieux, mais c'était l'une des plus belles scènes que j'aie jamais vues. Mon travail consistait à monter dans la bulle (astrodome) et à rechercher dans le ciel des avions ennemis, mais je pouvais aussi observer de l'autre côté de la Manche, des avions à perte de vue se dirigeaient tous vers les côtes françaises. »

 

Donc pour cela le bord du dôme est peint en blanc satin Revell 301 et ensuite une couche de vernis Lucky Varnish mat MIG 2095 est appliqué au pinceau sur le blanc. Ensuite les rivets sont fait en noir avec un marqueur noir permanent de 0,1 mm

 

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Voici les dernières étapes:

 

Montage des durites de frein entre le fuselage et les jambes de train avec du fil de cuivre de 0,2 mm collé à la cyano et ensuite peint en noir goudron Revell 06 pour lui donner cet air de caoutchouc

 

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Ensuite finition du weathering sue le train et les dessous avec des pigments Europe Earth MIG 3004 fixé avec le pigment fixer MIG 3000.

La boue fraîche avec du fresh mud MIG 1402 et les éclaboussures de même avec une brosse à poils dur trempée dans le produit et tirée avec un cure-dent.

 

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Ensuite pose des antennes, tubes de pitot etc.

Le kit Trumpeter est un peu fantaisiste en ce qui concerne les antennes radio. Il n' y pas de support pour l'antenne filaire ventrale sous le nez de l'appareil. Je l'ai donc rajoutée à partir d'une pièce en styrène récupérée dans ma boîte à rabiot. Un petit trou au bon endroit un peu de colle fluide et hop c'est fait.

 

Ensuite les antennes filaires sont en Rigging wire elastique medium fine  MIG 8017. Cela ce colle à  lacyano et ça se tend sans (trop de) problèmes. 2 fils entre le nouveau support et l'arrière des tubes de pitot plus le fil de connexion avec le poste radio.

 

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Ensuite idem sur  le dessus mais là i y a une antenne droite en trop, je l'ai donc coupée et je me suis servi du moignon comme support d'une des deux antennes filaire. Même matériel et méthode que ci-dessus. Une petite retouche de peinture pour peaufiner le tout.

 

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Et voilà, il ne me reste qu'a prendre les photos finales et je pourrai boucler ce beau projet.

Vu la taille de l'oiseau cela ne va pas être évident de prendre des photos bien éclairées.

Encore un peu de patience et ce sera la conclusion de mon GB.

n ultime petit détail que j'ai rajouté au dernier moment.

Etant donné le nombre énorme d'avions et de planeurs en partance cette nuit du 5 au 6 juin 1944  et chacun embarquant 18 parachutistes, il faut imaginer que ce devait être une belle pagaille. Donc  si aujourd'hui  on peut déjà se tromper et embarquer dans le mauvais Ryanair, ce jour là sans hôtesse de l'air pour les guider les paras étaient groupés dans des "sticks" numérotés et ensuite ce numéro était reporté sur l'avion à la craie. Dans notre cas (voir début du montage) il s'agit du numéro 31. Rajouté au crayon AK White.

 

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Et enfin les photos finales de fin de GB.

 

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5 Commentaires
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Thierry Coet
Auteur D2MM
20 novembre 2024 16h10

Belle réalisation Alain.

Yvon83
Auteur D2MM
15 novembre 2024 18h28

Magnifique montage et bel article. Je travaille sur le même kit et m’inspire de tes photos pour avancer. Bravo !

Chérasse
Invité
Chérasse
13 novembre 2024 11h21

Belle réussite, félicitation

HELLO Martial
Invité
HELLO Martial
17 septembre 2024 16h27

Très très belle réalisation Alain ! un grand BRAVO !

Jean-Pierre Mazy
Auteur D2MM
16 août 2024 17h11

Super détaillage pour cette avion iconique