Préambule
Chers visiteur ! Bienvenue sur le site historique du Pégasus Bridge renommé ainsi suite à la mission des soldats anglais lors de la bataille de Normandie.
Je tiens tout d'abord à remercier Didier Lefebvre pour cette belle initiative de nous rassembler autour de ce thème ! MERCI !
Mon fils Charly (14ans) et moi même (Jérémie - 43ans) souhaitons rendre hommage aux hommes qui ont œuvrés à notre liberté dès les premières heures du 6 juin 1944. Pour cela, nous nous lançons dans la confection d'un diorama au 1/35ème sur base de la photo la plus célèbre de ce pont prise dans les jours suivant sa libération. (Photo ci-à-gauche / cliquer dessus pour l'agrandir)
Nous avons rehaussé l'échelle du 1/72 initialement prévu au 1/35 dans un soucis de faciliter de travail et apporter plus de détail au pont.
Nous réaliserons dans un premier temps la jeep et sa remorque. Ca c'est le boulot de Charly ! Puis le Leyland retriever bridging, camion à droite de l'image.
En parallèle, il nous faudra modéliser précisément le pont sous un logiciel de CAO (Solidworks) pour en réaliser une maquette résine que nous placerons sur un socle décor. Le fond sera une photo imprimé sur support rigide pour représenter les planeurs.
Viendront s'ajouter les soldats pour que toute cette petite scène prenne vie !
Avancées du Leyland
- 29/10/2024 -
Modélisation de la partie arrière du camion pour modification en configuration "Bridging" (voir la section du Leyland pour plus d'informations)
Avancées du Leyland
- 29/10/2024 -
Poursuite de l'assemblage du Leyland Retriever.
Avancées du diorama
- 28/10/2024 -
Les volumes sont en place et le texturing a commencé !
Volumes réalisés à base de polystyrène extrudé et contreplaqué 8mm
Avancées de la Jeep
- 26/10/2024 -
Charly a bien avancé sur le montage de sa Jeep !
- L'histoire en bref (" Nous étions prêts ! ")
- L'opération en détail
- Son histoire et son mécanisme
- Comment s'y prendre
- La modélisation
- L'impression résine
- Le montage
- La peinture
- Présentation de la boite
- Montage du kit
- Mise en peinture
- Le FINAL
- Présentation de la boite
- Montage du châssis
- Montage du moteur
- Montage de la cabine
- Montage final
- Transformation en variante "Bridging"
- Le FINAL
"Nous étions prêts"
"Nous y sommes ! L'opération OVERLORD va être lancée ! Des jours que nous patientons à la base en attente d'un créneau météo favorable . La mission a déjà été reportée faute de visibilité suffisante mais il semble que ce soir, il y ait un peu de mieux ! A ce moment, Nous ne savions pas que nous allions marquer l'Histoire, simplement, certaines choses devaient-être faites et nous nous étions préparer pour cela"
La reconstitution National Geographic
Hommage aux hommes de l'opération
1. Son histoire et son mécanisme
Le pont de Bénouville est construit en 1935 sur le canal de 12 kilomètres qui relie Caen à la Mer.
Il mesure 35 mètres de long pour 8 mètres de large. Sa portée est de 27,2 mètres.
En 1964, suite à l’élargissement du canal, le tablier est allongé de 5 mètres.
Le mécanisme du pont est basé sur le principe Sherzer, du nom de son inventeur, William Donald Sherzer.
Cet ingénieur américain es né en 1858 dans l'Illinois, et mort en 1893 à Chicago. Il est l'auteur de pas moins de 19 ponts de ce genre, dont le premier est le pont de Van Buren Street, construit à Chicago.
La partie mobile du pont est une imposante structure mécanosoudée en acier riveté. Cette structure acier regroupe le tablier, les sections roulantes et le contrepoids lesté de béton.
L’assise du pont est réalisée par deux portiques scellés sur la rive orientale.
Les bases des portiques sont de lourdes structures acier qui constituent les bandes de roulement, elles-mêmes amenées à recevoir et guider la partie mobile.
En tête de portique, coté canal, se trouve la cabine motrice. A l’intérieur de celle-ci se trouve la motorisation du pont.
Les arbres moteurs actionnent deux pignons qui eux-mêmes engrainent sur les crémaillères des portiques.
En reculant, la cabine motrice embarque la structure et fait basculer l’ensemble de la partie mobile.
Les sections circulaires roulent sur les bandes de roulement des portiques et la synchronisation de l'ensemble est assurer par les ergots se logeant dans des évidements, et cela tout au long du mouvement
Le tablier s’élève dans les airs jusqu’à atteindre un angle de presque 90 degrés, permettant ainsi le passage maritime sur le canal.
Aujourd’hui, le pont de 1964 n’est plus en place.
Il fût remplacé en 1994, par un pont plus moderne, et cette fois d’une portée de 45 mètres.
Simulation mécanique sur Blender 4.2
2. Comment s'y prendre
De la doc, de la doc et encore de la doc !
Le ton est donné ! Il faut fouiller partout et trouver des archives, des photos, des articles ! A Noël 2023, la famille étant au courant du projet, on nous offre un superbe ouvrage sur le Pégasus bridge et la batterie de Merville. Le livre regorge d'informations et de récits historique. Il constituera le début d'un long périple documentaire. Au vacances de février 2024, nous allons visité avec mon fils, le musée du Pégasus bridge. l'occasion de prendre plein de photos, d'en apprendre plus sur les hommes de cette opération et prendre des mesures sur le pont exposé ! La source même du démarrage de la future modélisation 3D.
Nous nous replongerons aussi dans le film culte "Le jour le plus long" où dès les premières scènes, le Pégasus bridge apparait.
3. La modélisation 3D
La modélisation est réalisée sous SolidWorks. Il y a des heures de passer à observer les photos et les cotes prises au musée du Pégasus pour respecter les proportion et adapter les pièces à l'impression résine tout en garantissant un bon rendu visuel. Le logiciel Google Sketchup est assez pratique pour retrouver les proportions !
Les premiers essais d'impressions 3D sont une catastrophe et il faut revoir la copie plusieurs fois pour trouver le juste milieu entre une pièce réalisable et un visuel réaliste !
4. L'impression 3D
L'impression 3D est réalisée par principe de l'impression résine sur une ELEGOO SATURN 3 ULTRA.
La mise en œuvre de ce genre de procédé nécessite pas mal de précautions, mais étant déjà familier de l'impression filament, je savais dans quoi je me lançais. Ca veut donc dire qu'après pas mal d'ajustement sur la modélisation et positionnement des pièces dans l'espace, on arrive à sortir des choses correctes. La précision de ce système est remarquable et on arrive vraiment a un bon niveau de détail !
On notera un excellent rendu sur le rivetage et la finesse des gardes corps !
4.1. Le tablier du pont
La partie principale du tablier est réalisée en 9 sections pour répondre à la capacité d'impression de la machine résine. Ces sections s'emboitent les unes aux autres et deux équerres aluminium cachées au dessous assurent la rigidité et la planéité de l'ensemble.
Les tirants sont réalisés en 2 parties
Le tout s'assemble par un principe de queues d'arondes (petite astuce de la menuiserie ancestrale transposée à la résine moderne) Cela assure une forte tenue mécanique des pièces les unes entre elles.
Des plaques avec pitons viennent verrouiller les nœuds de structure.(Et pour l'instant … pas une pointe de colle utilisée)
4.2. Détail de la réalisation d'une pièce
Exemple sur un des deux secteurs roulants de la partie mobile du pont
1 - Modélisation précise sur Solidworks
2 - Intégration sur le logiciel d'impression 3D
3 - Impression et nettoyage
1. Le kit ITALERI N°314
Nous nous sommes orienté vers ce kit pour le contenu de la boîte et la simplicité du modèle.
Charly a déjà réalisé une petite maquette plastique d'un thonier (HELLER 56609) et la maquette du Black Pearl (REVELL 65499). Hé oui ! C'est un grand fan de Pirates des Caraïbes !
Charly débute dans le domaine de la maquette plastique alors ce modèle de jeep est, je pense, bien jaugé pour se faire plaisir sans être perdu dans pleins de grappes, de pièces et d'étapes de montages. Mais cette fois on va apporté énormément de soin et cela va être l'occasion de lui transmettre quelques procédures et bons gestes !
Je suis très fier de partager ce projet avec lui !
2. Montage de la jeep
Après la découverte de la boîte et première lecture de la notice, place aux premiers dégrappages et collages.
Pour les besoins de la scène nous avons réorienté la tête du conducteur vers le coté droit puisqu'il parle avec un autre soldat de ce coté de la jeep
3. La mise en peinture
Le fiston en pleine séance d'apprêt à l'aéro !
1. Le kit ICM N°35600
Pour ma part, la partie semble plus détaillée ! Les visualisations 3D dévoilées par ICM promettent un beau résultat.
La firme Leyland est l'une des plus ancienne compagnie automobile dans le monde. La production des premier véhicules militaire a commencé dès la première guerre mondiale. Ces véhicules entre en services dans les divers corps de l'armée britannique dont la Royal Air Force. Ils se retrouveront aussi dans les détachement présents dans les colonies britanniques.
Le Leyland Retriever fût utilisé par l'armée britannique tout au long de la seconde guerre mondiale. Une estimation donne une production d'environ 6500 véhicules, intégrant diverses variantes et aménagement selon les corps d'armée.
En ce qui nous concerne, c'est la variante bridging qui nous intéresse. Il existe très peu d'informations sur ce modèle mis à part quelques photos. C'est ce qui rend les recherches d'autant plus passionnantes !
2. Montage du modèle
Après la découverte de la boîte et première lecture de la notice, place aux premiers collages.
3. Modification du modèle pour la variante "bridging"
Le modèle d'origine est composé d'une caisse arrière. Pour notre réalisation, nous devons transformer l'arrière du camion pour y implanter le système de levage adapté au système de pont Bailey. Il y a très peu de documentation sur cette variante. On arrive néanmoins à trouver quelques photos sur des forum britanniques et canadiens.
4. Le tronçon central du "Bailey's bridge raft"
Le Leyland retriever transporte le tronçon central d'un radeaux utilisé pour les ponts Bailey.
Est ce que le projet est toujours viable ?